Archives pour la catégorie 3 Ethiopie

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Tarmaber et centiments, fin de la 2ème partie

Km 11’268, Addis Abeba, Ethiopie.

Du pieds des montagnes à leur sommet, entre savane et haut plateaux…

50 kilomètres durant, traversant les forêts et chevauchant les falaises, il t’emmène jusqu’au hauts plateaux éthiopiens. A son pied tu y croise encore des chameaux, à sa tête, le vent te glace les membres. C’est le col du Tarmaber. 50 kilomètres d’ascension continuelle pour un dénivelé positif impressionnant de 2100 mètres. C’est sur la route d’Addis Abeba, capitale éthiopienne et fin de la deuxième étape de mon voyage, que je l’ai découvert…

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il t’emmène jusqu’au hauts plateaux éthiopiens.

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Gamin de rien

Km 10744, Mersa, Ethiopie.

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Les gamins d’Ethiopie reste, pour tout cycliste qui s’aventure en Ethiopie, une aventure en soit.
Depuis mon arrivée en Ethiopie, voici déjà deux semaines, je découvre un pays magnifique. Magnifique certes mais pauvre certainement. La misère est quotidienne ici et les gamins, m’apercevant, ne se font pas prier pour me courir après et me demander de l’argent avec leur Money! Money! incessant. Parfois ils s’écrient youyouyou ou alors Farenje. Ce qui signifie étranger. De temps en temps, je leur donne un crayon, un caramel ou un ballon. Ensemble c’est alors quelques instants émouvants, la rencontre de deux mondes. Mais il arrive que les plus teigneux me lancent des cailloux et me poursuivent sur plusieurs kilomètres avec une énergie démentielle. S’en est devenu très fatiguant. Plus fatiguant que les routes pentues de l’Ethiopie certainement. Et puis J’ai aussi reçu une tomate et un coup de pied. Ainsi les gamins d’Ethiopie restent, pour tout cycliste qui s’aventure en Ethiopie, une aventure en soit. Mais pas que… Pour moi j’en ressors ce texte. Parce que le gamin, qu’il soit riche ou rien, c’est notre avenir. Notre demain…

 

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La Chinese Road, sur les hauts plateaux éthiopiens

Km 10709, Weldiya, Ethiopie.

 

 

Au coeur de la région de l’Amhara

Perchée sur les tout hauts plateaux éthiopiens,  serpentant les falaises pour y monter puis pour y redescendre après de nombreux km a plus de 3000 mètres d’altitude, d’une longueur de 300 km pour une altitude maximale de 3552 mètres, c’est la chinese road, seconde plus haute route asphaltée du continent africain. Il existe bien quelques routes carrossables plus hautes qui traversent notamment les Simiens mountains et le mont Tulu (Ethiopie), mais en terme de bitume roulable correctement et reliant deux vallées, la chinese road est la seconde plus haute route d’Afrique après celle des Bale Mountains (3’600 mètres d’altitude).

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la chinese road

 

En route pour les montagnes

En quittant Bahir Dar le 26 février 2015, j’ai reçu ma première… tomate. Paf ! En plein sur ma jante… ça change des cailloux. Et dire qu’après on me court après en me demandant… à manger. Oui l’Ethiopie est ainsi. Toujours aussi belle, mais toujours aussi… Ethiopie. L’Ethiopie est Ethiopie et il faut y aller pour comprendre ce qu’être Ethiopie veut dire. Car l’Ethiopie est fière. Fière, fière, fière… Fière d’être Ethiopie. Fière d’être éthiopien. Fière d’être éthiopienne. Mais n’oublions pas que l’Ethiopie a vaincu le colon italien pour obtenir son indépendance. D’où cette fierté légitime. L’Ethiopie reste ainsi le seul pays d’Afrique avec le Liberia a n’avoir jamais été colonisé d’ou une grande fierté qui en ressort ce qui se ressens fortement a travers la population.

Toujours est-il que moi, colon parait-il, je n’ai pas fini. Non je n’ai pas fini de recevoir des cailloux, je n’ai pas fini d’être un Farenje, je n’ai pas fini d’être ébloui par ce pays, de grimper, de transpirer, de manger des injera et de boire des jus de mangues-avocats. Non j’en ai pas fini avec l’Ethiopie ! En fait je viens juste de commencer. Et ça risque de durer un peu.

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Nil (la chute) et hauts plateaux (l’intro)

Km 10’333, Bahir Dar, Ethiopie.

Entre le Nil et moi c’est une longue histoire. Une histoire qui dure depuis plus de 2 mois et 4’300 kilomètres. En voici la chute…

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Entre le Nil et moi c’est une longue histoire. Une histoire qui dure depuis plus de 2 mois et 4’300 kilmoètres. En voici la chute…

La chute du Nil… A 36 kilomètres de Bahir Dar, se trouvent les chutes du Nil. Superbe à admirer malgré le « peu » d’eau qui y coule en ce mois de février. En effet c’est la saison sèche en Ethiopie, la saison des pluies étant de juillet à mi-septembre. Mais peu importe moi je profite de quelques jours de repos à Bahir Dar donc je fais un peu de tourisme et c’est avec grand plaisir que j’ai pu admirer le Nil une toute dernière fois. Avant de le retrouver, peut-être en Ouganda, sous le nom de Nil Blanc… En effet, entre le Nil et moi c’est une longue histoire. En voici déjà la chute. A défaut de fin… Enfin on verra bien.  En Afrique tout n’est que probabilité.

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Les chutes du Nil de près

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Bipolaire

Km 10’128, Azezzo, Ethiopie.

Bipolaire

Oui l’Ethiopie est ainsi: bipolaire. Entre le haut et le bas. Le riche et la misère… Moi je l’ai rêvée, je l’ai voulue, je l’ai désirée, j’y suis allé et je l’ai eue! Et maintenant que l’ai et que je la vois, ben je la vis. L’Ethiopie. Je la vis…

Bipolaire, entre la beauté de ses femmes, la stupidité de ses gosses, le partage que j’ai avec chacun de ses hommes, sa population qui, folle, gambade le long des route aux pentes à 1000 %, sa misère et ses hôtels de luxe à 8 dollars…L’Ethiopie est bipolaire. Entre le très haut et le très bas. Mais l’Ethiopie ne paraît pas. L’Ethiopie est. Elle est là, vivante et pas qu’un peu. Blessante parfois, touchante souvent. Belle, tout le temps. Et même bipolaire et incompréhensible, moi elle me plaît ainsi.

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