Km 10744, Mersa, Ethiopie.
Les gamins d’Ethiopie reste, pour tout cycliste qui s’aventure en Ethiopie, une aventure en soit.
Depuis mon arrivée en Ethiopie, voici déjà deux semaines, je découvre un pays magnifique. Magnifique certes mais pauvre certainement. La misère est quotidienne ici et les gamins, m’apercevant, ne se font pas prier pour me courir après et me demander de l’argent avec leur Money! Money! incessant. Parfois ils s’écrient youyouyou ou alors Farenje. Ce qui signifie étranger. De temps en temps, je leur donne un crayon, un caramel ou un ballon. Ensemble c’est alors quelques instants émouvants, la rencontre de deux mondes. Mais il arrive que les plus teigneux me lancent des cailloux et me poursuivent sur plusieurs kilomètres avec une énergie démentielle. S’en est devenu très fatiguant. Plus fatiguant que les routes pentues de l’Ethiopie certainement. Et puis J’ai aussi reçu une tomate et un coup de pied. Ainsi les gamins d’Ethiopie restent, pour tout cycliste qui s’aventure en Ethiopie, une aventure en soit. Mais pas que… Pour moi j’en ressors ce texte. Parce que le gamin, qu’il soit riche ou rien, c’est notre avenir. Notre demain…