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Liwonde proche des animaux

Km 19’888, Liwonde National Park, Malawi.

A l’orée du km 20’000, je me suis offert une petite excursion, sans vélo pour une fois, dans le Parc National de Liwonde.

Le parc de Liwonde n’a Certainement pas la grandeur de Serengeti, Ngorongoro ou d’Etosha (et pas le prix non plus, un parc abordable à tous!) mais j’y ai passé un beau et simple moment en compagnie de ces animaux heureusement protégé. En face d’eux, c’est à dire éléphants, croco et hippos majoritairement, le petit garçon qui parfois se cache en moi resurgis et d’une journée intemporel se permit d’oublier que son monde est en sacré bordel.

 

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Sur la route de Liwonde

En fait, le Malawi est juste magnifique. Même lorsque j’entre dans une région qui n’est pas « sensée » l’être. Une région ni touristique ni rien. Mais magnifique.

Hier en laissant le lac Malawi sur mon nord je pensais traverser une longue plaine embarrassante à tromper l’ennui à travers mes écouteurs. Il n’en fut rien.

Au final de beaux paysages, un nouveau petit col m’offrant une nouvelle et dernière vue le lac Malawi avec les montagnes du Mozambique à sa droite (vue depuis le sud). Soleil de face les photos n’ont rien donné, si ce n’est celle de la plaine opposée au lac.

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de beaux paysages, un nouveau petit col m’offrant de belles vues

Puis c’est le fleuve Shire, le « Rhône » du lac Malawi qui descend jusqu’au sud avant d’abreuver le Zambèze qui se lance dans l’océan indien, que j’ai traversé. Un fleuve que je m’apprête à suivre jusqu’à Liwonde avec le fol espoir d’une folie pour fêter mes soudains 20’000 km: en bateau sur le fleuve Shire, découvrir hippos, crocos et autres animaux.

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le fleuve Shire, le « Rhône » du lac Malawi

Dans le parc national de Liwonde, sur lequel je me dirige aujourd’hui, le Lion s’est fait abattre depuis longtemps, à l’époque des nègres et des colons, comme de la vermine. Comme une bactérie. Et aussi car la région est très peuplée, l’une des plus peuplées de toute l’Afrique australe et à une époque où le Lion n’était pas en voie d’estinction comme aujourd’hui, force est à dire qu’il gênait pour l’agriculture. C’est malheureux.

Aujourd’hui les temps ont changé et si l’on parle de Cecil et son crétin, un américain mal dans sa peau, au Zimbabwe, au Malawi heureusement ceci est interdit et probablement trop petit pour intéresser les dentistes en manques de sensations. Le Lion a été réintroduit dans la réserve de Majete alors qu’à Liwonde, entourant un fleuve Shire pour le coup amazonien, les hippos, crocos et éléphants forment l’une des populations les plus denses d’Afrique. Sans parler des nombreux oiseaux, de l’Aigle aux petits moineaux.

 

Il me reste malheureux que l’humain, devenu parasite, ne laisse plus de place aux géants de la nature, roi de la savane devenu roi par simple sélection naturelle qu’il extermine pour la gloire ou simplement pour être ce qu’il est: trop nombreux. Le Lion, comme les autres, n’a plus de place pour demeurer, se reproduire juste exister. Il faut le protéger, le mettre dans un parc… Loin de l’homme. Le plus loin possible. Loin du béton surconsommation qui prend le pas sur le reste.

Il faudra bien qu’un jour, s’il veut persister, l’humain apprenne à se protéger d’un autre danger: lui-même!

Ou alors il n’aura pas besoin d’attendre que le soleil grossissent au point de le rôtir pour se brûler lui-même…

Je continue donc ma route au Malawi. . Je croise un lézard. Bleu sur le bas du dos. Il y en a plein par ici. Alors je m’aperçois que ce con à deux qu’eux… »

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Alors je m’aperçois que ce con à deux qu’eux… »

Pour le reste j’ai donc visité, à pieds et en bateaux, le parc de Liwonde. 

Voici déjà les photos:

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En bateau sur le fleuve Shire

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A pied dans le parc de Liwonde

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Les jolie petites fleurs roses sont poisons

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Des crocos le long du fleuve Shire

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L’une des populations d’hippopotame les plus denses d’Afrique

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La plaine avec les impalas

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Olivier Rochat

Temps du repos 4: Un dernier pas!

Km 18’965, Nkhata bay, Malaŵi.

De retour sur terre après de nouvelles et somptueuses découverte. Cargo est juste là, à côté de moi. Aujourd’hui c’est jour de retrouvaille, demain sur la route à nouveau on se comprendra. Mais que ces derniers jours ont été magnifiques et surprenants! En effet en quittant Likoma je suis allé à Ruarwe (en bateau), un petit village isolé au nord du lac Malawi. De là j’ai pu profiter de somptueux paysages durant 2 jours avant une belle marche jusqu’à Usisya où Cargo, sûrement gardé depuis plus de 2 semaines par Dany, m’attendait… Mais ces quelques jours ont probablement été les plus beaux de tout mon voyages. Sans superlatifs aucun!

Images et récits:

 

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j’ai pu profiter de somptueux paysages

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Temps du repos 3: Likoma pas à pas

Km 18’943, Nkhata bay, Malawi.

-Hier soir j’ai quitté Likoma-

6h58, La cloche du Ilala résonne au port de Nkhata Bay, après 6 heures d’attente le bateau s’apprête, enfin, à reprendre son chemin.
Et moi de retrouver le mien, après 2 semaines de repos. Enfin pas tout à fait puisque c’est le village isolé de Ruarwe que je m’apprête à rejoindre. Un village isolé qui n’a d’accès que par le lac et donc ce fameux Ilala sur lequel je me trouve actuellement.
C’est donc à bord du Ilala que Ruarwe, aujourd’hui, je rejoins alors que demain le Ilala m’y reprendra. Déjà.

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Likoma pas à pas

Likoma selon wikipédia

D’une superficie de 18 km2, l’île de Likoma est la plus grande des deux îles du lac Malawi (l’autre étant celle de Chizumulu). Bien qu’enclavée dans les eaux territoriales du Mozambique et à seulement 5 km de ce dernier, elle appartient au Malawi, les deux îles formant le district de Likoma. La raison de cette enclave est la colonisation de ces deux îles par des missionnaires anglicans.

Elle comprend environ 9 000 habitants et possède une piste d’atterrissage. Sa ville principale, Chipyela, possède une cathédrale anglicane construite entre 1903 et 1911.

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Sa ville principale, Chipyela, possède une cathédrale anglicane.

.Aussi j’ai quitté, hier, la belle île de Likoma après plus de 4 jours à son bord. 4 jours de ballades et découverte de l’île située a l’est du lac, tout proche d’un Mozambique qui sur le coup m’offrit de beaux paysages (une flopée).

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tout proche d’un Mozambique qui sur le coup m’offrit de beaux paysages

De la plage où j’ai passé mes nuits le coucher de soleil était certainement le plus beau qu’il m’ait été donné de voir alors que depuis la montagne qui domine l’île j’apercevais bien la petite île voisine. Celle de Chizumuluoù j’avais passé une semaine précédemment. Une île qui sur le coup m’apparu minuscule.

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J’apercevais bien la petite île voisine. Celle de Chizumulu

Fétu de paille flottant au milieu d’un océan. Un océan d’eau douce nommé lac Malawi pour moi océan de découverte au milieu de ce pauvre pays nommé Malawi. Océan de promesses. Et si je m’apprête a reprendre ma route le Malawi quant à lui, après 5 semaines sur ses terres, n’est de loin pas terminé…

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pour moi océan de découverte au milieu de ce pauvre pays nommé Malawi. Océan de promesses.

Mais voici déjà quelques photos de Likoma:

Likoma et son couché de soleil…

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Likoma et ses sympathiques habitants (jugement personnel)… Ou juste jouer au foot avec les gamins pour trouver le sourire!

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Temps du repos 1: A bord du « MV ILALA »

Km 18’943, Nkhata Bay, Malaŵi.

La découverte du lac Malawi continue, encore et toujours. Et de plus en belle! Après quelques baignades et quelques routes, place maintenant au bateau en direction des îles de Likoma et Chizumulu, deux petites îles toutes proches du Mozambique mais appartenant au Malawi. Me voici maintenant dans l’un des plus grand ports du Malawi: Nkhata Bay. « Mon » bateau, le « Ilala », y effectue une halte de 6 heures soit suffisamment long pour aller visiter la petite ville et le marché, trouvé un internet café, écrire et reprendre mon chemin de découvertes, les yeux ouverts bien grands dans ce décor qui chaque jour m’émerveille un peu plus.

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A bord du Ilala

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Gamin de rien

Km 10744, Mersa, Ethiopie.

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Les gamins d’Ethiopie reste, pour tout cycliste qui s’aventure en Ethiopie, une aventure en soit.
Depuis mon arrivée en Ethiopie, voici déjà deux semaines, je découvre un pays magnifique. Magnifique certes mais pauvre certainement. La misère est quotidienne ici et les gamins, m’apercevant, ne se font pas prier pour me courir après et me demander de l’argent avec leur Money! Money! incessant. Parfois ils s’écrient youyouyou ou alors Farenje. Ce qui signifie étranger. De temps en temps, je leur donne un crayon, un caramel ou un ballon. Ensemble c’est alors quelques instants émouvants, la rencontre de deux mondes. Mais il arrive que les plus teigneux me lancent des cailloux et me poursuivent sur plusieurs kilomètres avec une énergie démentielle. S’en est devenu très fatiguant. Plus fatiguant que les routes pentues de l’Ethiopie certainement. Et puis J’ai aussi reçu une tomate et un coup de pied. Ainsi les gamins d’Ethiopie restent, pour tout cycliste qui s’aventure en Ethiopie, une aventure en soit. Mais pas que… Pour moi j’en ressors ce texte. Parce que le gamin, qu’il soit riche ou rien, c’est notre avenir. Notre demain…

 

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