Archives pour la catégorie Etape N°3 : Addis Abeba – Dar Es Salaam

Le voyage est découpé en plusieurs étapes. Retrouvez ici tous les articles de la troisième étape : Addis Abeba – Dar Es Salaam

Le Participant

 Km 38’702, Yaoundé, Cameroun.

Un petit mot en rapport à l’achat du nouveau vélo qui me sera amené au courant de février au Togo:

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« Aujourd’hui j’ai besoin de Toi, besoin de Vous
Aujourd’hui j’ai cœur en croix, cœur à genou
C’est mon vélo, tu le connais, lui c’est Cargo
Aujourd’hui Cargo, eh ben tu sais, c’est deux morceaux

Kilomètre est à genou
Kilomètre à demi-mou
Mon coeur est en morceau
Ne me reste que ce mot

Pour te demander ton aide
Par le centime ou le billet
Pour te demander ton aide
Par un partage que tu ferais

J’ai besoin de toi, de vous aussi
Pour que l’histoire ne soit finie
Pour qu’une école voit le jour
Et pour que se termine mon Tour

Et si le centime devint école
Est-ce que le franc sera vélo?
Pour que demeurent les cols
Et pour que franc demeure ce mot

Aujourd’hui je t’invite à me suivre et par ce mot
A participer à l’achat d’un nouveau vélo
Alors Tu seras le Participant,
Avec Toi je partagerai le mot suivant :

A Lomé, le vélo sera amené
A Lausanne le voyage se terminera
De Lomé à Lausanne sera partagé
Un mot en plusieurs fois

Ce mot sera comme un voyage
Un voyage entre toi et moi
Ce mot sera comme un partage
Un partage de moi à toi

Entre le mot et toi
Le voyage se fera par mail
Entre toi et moi
Le partage sera notre bail

Ce mot sera aussi photo
Mais sera surtout écrire
Car c’est en lettre qu’il trouvera son beau
La lettre sera son dire

Ce mot sera poème, sera récit
Mais toujours il sera Libre
Ce mot sera je t’aime, sera écrit,
Mais toujours il sera Vivre

Il sera amour, car il en manque tant
Mais face au temps, ne sera ni contre ni pour
Il en sera indépendant

Ce sera peut-être un mot réponse
Un de ceux qui prône la non-violence
Ce sera peut-être un « cherche beau »,
Pour faire lutte contre nos maux

Mais pour sur il sera Afrique, il sera moi
Mais ne sera fric et sera pour Toi

Pour Toi, le Participant
Qui à cet achat, participera
M’aidant moi, le Pédalant
A terminer mon chemin de croix

Parrainé pour les enfants
Pour leur offrir éducation
Au kilomètre pédalant,
Au partage des émotions

Comme déjà dit
Il t’en coûtera sou(s)
Mais pour lire le mot de mes écrits
Ce sera le(s) sou(s) que tu souhaiteras

Alors ce mot sera notre carnet de route
De bonheur comme de déroute
Et cette route qui sera orage, désert
Bord de mer et pour tout âge

Elle qui sera frontière de pays indépendant
Franchissant barrière de nos dépendances
N’aura preuve que la confiance
Mise en épreuve de nos consciences

Elle qui sera douceur et coeur battant
Chrétien, athée ou musulman
Matin montagne et soir de plaine
Matin de charme d’espoir mais sans la haine

Contre le vent mais avec toi
Pas police mais pour le droit
Elle sera mot, cherchant le beau
Un mot dont je ne sais ce qu’il sera
Je ferai juste qu’il le soit

Mais qu’il soit plutôt gros mot plutôt grand mot,

Restera savoir-vivre
Sans dessus ni dessous
Sera mes vivres
Sera mon sou

Sera printanier au Sénégal
Matinal par là Guinée
Il sera là-bas, au Burkina
Après-midi par le Mali

Innocent comme est l’espoir
Elephant en Côte-d’Ivoire
Et pourquoi pas par le Ghana
Et sera Libre au Libéria

Il sera Livre en dictature
Et sera Vivre en pleine nature
Il sera Prose en pays Maure
Et sache qu’il sera plein de chose encore

Mélange de calme et d’aventure
Tout en récit de notre époque
Mélangeant gens et les cultures
Car donner c’est réciproque

Sans frontières en poésie
A la recherche d’harmonie
Sera lumière parmi la nuit
Au milieu de l’Art monnaie

Mais pour ne pas tomber dans le trop Argent
J’en ferai l’Art Realité
Celui de l’Art triste et pédalé

N’y vois pas l’Art Récréation
Mais il sera l’Art écrit
Ce sera l’Art Révolution
Ce sera mon Art Gens

Alors voilà, ce premier mot se termine ici
Et déjà, je te dis merci
Et je t’invite à devenir Participant
A prendre le parti enfant

Mon utopie comme harmonie
Mettre harmonie parmi nos vies
Et voyager avec mon mot
Avec moi et ce vélo »

Si vous souhaitez devenir un Participant et participer à l’achat de mon nouveau vélo, vous pouvez le faire directement sur la plateforme suivante:

le pot commun

Ou directement via notre compte bancaire:

Bike for Africa
1000 Lausanne 25
IBAN: CH37 0900 0000 1287 5970 5

 Merci à tous
Olivier Rochat

La Sardine d’Or

Km 34’170, Mayoko, Congo-Brazzaville.

Après mes premières journées à la découverte du Congo-Brazzaville, je suis entré dans la forêt tropicale. Un chemin beau, parfois spectaculaire mais souvent difficile qui me voit grimper collines les unes après les autres sur des pistes toujours roulables et poussiéreuse, mais très bosselée. Un chemin particulier, ou se mélange constamment pauvreté et richesse.

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La région est relativement isolée a cause de l’état des routes. Trouver de l’électricité n’est pas gagné d’avance, un simple restaurant local non plus. En effet je traverse parfois des dizaines de villages sans trouver une seule fois de l’électricité, ni même de quoi me ravitailler. Pas un seul petit restaurant, pas un fruit. Seul semble survivre quelques bars vendant majoritairement des bières chaudes et quelques sodas isolés sur les étagères.

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La région est relativement isolée a cause de l’état des routes.

 

 

Pourtant les gens restent majoritairement souriant et accueillant et parfois la traversée d’un village ressemble presque à une compétition de bonjours. Devant chaque maison on me salue « Bonjour Papa », « tu vas où « , « ça va ? » auquel je répond par un salut à mon tour.

Parfois un « c’est un touriste  » ou « mundele » accompagne les salutations et chaque rencontre demande une certaine énergie, peu semblent rester indifférent à mon passage. En effet je suis un blanc et je représente pour beaucoup la chance de se faire un peu d’argent, et si tel n’est pas le cas, ma présence ici à vélo peut en surprendre plus d’un et dès que je m’arrête les questions fusent.

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Ma présence ici à vélo peut en surprendre plus d’un et dès que je m’arrête les questions fusent.

La bureaucratie est également assez… surprenante et varie d’un village a l’autre. Parfois on me dit qu’il faut que je me fasse enregistrer à chaque village qui possède une police mais lorsque que j’y vais de mon plein gré on me demande pourquoi je demande à m’enregistrer…

 

J’y vois surtout l’occasion de se faire un peu d’argent mais par chance à vélo je n’ai pas besoin de permis,  ce qui n’est pas le cas des automobilistes qui se voient demander des dizaines de permis et autorisation différente. Hier, après m’être fait enregistrer dans un village, je demande au préfet qui m’a enregistré la route pour le marché histoire de me reposer et manger quelque chose. Plus tard, mangeant au marché je croise le préfet qui semble faussement surpris de me retrouver là.

« ah vous êtes là ? » commence til, avant de continuer sur quelques phrases de politesse. Puis d’ajouter: « un jus me ferait le plus grand bien ».

J’esquisse un sourire. « pardon? »

« Je disais qu’un jus me ferait le plus grand bien «  répète til presque vexé que je ne lui ai rien offert. Je le regarde se dandiner sûr de lui dans son beau costume, ses chaussures polies et pointues semblent repousser la poussière qui chaque jour repeint la rue, les étagères branlantes où gîsent quelques poissons qui n’attendent que d’être mangé et les bien trop rustiques maisons de bois -quelques planches ajustée- qui forment la majorité des habitations que je croise. Elles semblent n’avoir qu’une espérance de vie très courte et le quotidien des habitants semblent trancher avec celui de ce préfet bien nourri et qui en redemande.

« les blancs réalisent leurs idées et ensuite ils s’assoient. Ils ne sommes pas comme nous « , répond il au gérant du petit restaurant, où il s’est assis, qui lui demandait ce qu’un blanc à vélo peut bien faire ici.
Après cet instant philosophique, je reprends ma route.

 

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Fufu, poisson et aubergine accompagné d’une bière congolaise « Ngok ». Lorsque je peux m’offrir un petit plat je suis bien content

 

 

« Prend moi avec toi ! » me demande alors une femme qui me regarder partir. Je me demande bien comment elle peut me demander ça en face de 4 petits enfants dont certains sont probablement ces fils.

« mais je n’ai pas de place ! ». Et je n’ai pas envie non plus…

Plus loin un homme m’applaudit et m’offre un grand sourire en me souhaitant bonne route.
Puis quelques « bonjour  » m’accompagne enfin je quitte le village, seul point de ravitaillement aujourd’hui.

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Alors je m’enfonce dans la forêt sur une route est bosselée et les collines incessantes et humides mepuisent.

Alors je m’enfonce dans la forêt sur une route est bosselée et les collines incessantes et humides m’épuisent. Ma transpiration se mélange à la poussière et les motos sont la majorité du faible trafic que je croise. Le reste sont de gros camions remplis d’énormes troncs de bois.
Le bois de la région est exploité par de nombreuses entreprises qui détruisent à grandes échelles la forêt équatoriale, deuxième plus grande forêt vierge du monde et véritable poumons de l’humanité.

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c’est tout un écosystème que l’on tue

En la tuant c’est tout un écosystème que l’on tue. Des milliers d’espèces que l’on extermine dont certaines sont essentiels à notre survie . C’est un suicide lent en quelques sortes.

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C’est un suicide lent en quelques sortes.

Pourtant peut semblent s’en préoccuper et ici ce masse chinois, européen, sud-africain et bien d’autres encore. Creusant pour de l’or ou du diamant, coupant les arbres comme on coupe le foin chez moi, l’argent dicte ses lois. Dicte ses droits.

L’homme en devient son esclave, son sujet. Aussi, cruel, je m’aime parfois à le voir s’y perdre. À le voir construire son propre chemin de croix. L’argent le tueras.

Mais je me préfère à l’ignorer. Et le ventre creux, me nourrir des sourires qui accompagnent mon chemin dont je ne connais la fin. Mais qui passent des déserts les plus arides aux forêts les plus humides. Car si hier les vents des désert chantaient sous mes roues, aujourd’hui les chants infini des oiseaux les ont remplacé.

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Un mille patte de la taille de mon pied me coupe la route.

Ici ce cache des espèces et par milliers.
Un mille patte de la taille de mon pied me coupe la route. Je manque de l’écraser.
Et je continue ainsi, accueilli au soir par le chef du village de Singidi. Il m’offre un lit pour la nuit.

J’en repars sec et reposé, chanceux car cette nuit il a plu. La saison des pluies va sous peu commencer.

J’ai maintenant la forêt pour moi à l’orée du Gabon. Et même si ce n’est pas la première fois, je vois comme l’homme peut être bon.

Le problème c’est qu’il ne le sait pas.

ou alors ne le veut il pas?

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J’ai maintenant la forêt pour moi à l’orée du Gabon.

Paul (1)

Je rencontre alors Paul, un sud-africain qui travaille au Congo-Brazzaville depuis plus de deux ans. Son travail: chercheur d’or. Je l’avais précedemment rencontré à Brazzaville plus d’une semaine auparavant. Se rencontrer ici, dans la jungle sur une route relativement isolée, est assez surprenant. La frontière gabonaise étant toujours fermée suite aux élections, Paul me propose de rester avec lui, à Komono. Je passe ainsi 5 jours avec Paul, généreux, qui m’invitera et me présentera à certains de ces amis.

Il travaille depuis plus de 14 ans dans ce milieu. Son truc à lui, c’est les diamants. Il a commencé au Libéria avant de s’enfuir après s’être rendu compte que son permis de travail n’était pas légal et qu’il travaillait avec une fausse autorisation. Ensuite c’est en Angola et au Congo-Kinshasa qu’il a passé le plus clair de son temps, dans des conditions pas toujours faciles, souvent dangereuse, mais en défendant la légalité de son travail et surtout luttant contre l’utilisation abusive des enfants pour chercher l’or ou le diamant, comme cela se fait encore aujourd’hui, notamment en République Centrafricaine et au Congo-Kinshasa.

Aujourd’hui et depuis 2 ans il travaille au Congo-Brazzaville, pour une compagnie française. Dans cette forêt pourtant les gens vivent avec peu, parfois presque rien. L’agriculture n’a jamais été développée et les grandes compagnies sont misent en avant. Ainsi de nombreuses compagnies chinoises viennent faire leur business ici. Il n’y a ni inégration, ni volonté de le faire. Pourtant le sol est plutôt riche, dans certaines régions on trouve du diamant, et souvent de l’or. Lorsque Paul se rend sur son chantier actuel, dans une région isolée proche du Gabon, il part avec quelques hommes. Ils emportent  avec eux des sardines, des biscuits, de l’essence. Et avant même de commencer à creuser dans la jungle, la boue ou ailleurs, ils échangent ces biens contre ce qu’ils cherchent: de l’or.

Les locaux qui trouvent de l’or, s’ils ne sont pas engagés par une compagnie, ne pourront rien en faire. Et il faut plusieurs grammes pour pouvoir le vendre et en tirer quelque chose. Ainsi il est très facile d’échanger de l’essence, ou même une boîte de sardine, contre une petite pépite d’or. La dernière pépite qu’il a changé pesait 0.2 grammes, avec une valeur de 5’000 CFA (8 euros). La boîte de sardine en retour, n’en valait que 500 (moins de 80 centimes d’euros).

Puis nous allons voir une compagnie française qui vent l’entier de ces machines pour 2 millions d’euros. En effet, ils avaient misé sur le fer, mais le prix du fer a chuté durant l’année et cette compagnie a tout perdu. Maintenant en faillite, elle cherche à revendre ses biens, d’une valeur totale de 2 millions, alors qu’ils en avaient coûté plus de 20 X plus.

Le dernier matin, alors que je déjeune avec Paul, deux hommes arrivent. Ils tiennent une bouteille de verre, à l’intérieur de laquelle se trouve un liquide noireâtre, ressemblant d’aspect au Coca-Cola. Ils nous montrent un papier attestant qu’il s’agit là de Coltan-Uranium, radioactif au touché. Sa valeur est de 4,7 millions de CFA, soit près de 7’500 euros. Ne pouvant prouver sa provenance, les deux hommes s’en iront rapidement, essayant probablement de la vendre quelque part. Pourtant avec cette bouteille sur eux, ils risquent gros, surtout si elle a été volée.

Pendant plusieurs jours je découvre ainsi cette double réalité, celle d’une population pauvre qui vit sur un sol riche. Mais qui ne lui semble pas destiné. Ainsi Paul m’explique le jour ou il a augmenter un de ces travailleurs les plus fidèles, qu’il payait alors environ 150 euros par mois. 150 euros c’est déjà bien plus que la moyenne pour les locaux, ainsi en voulant l’augmenter  la mairie lui a fait comprendre que c’était très mauvais, car ça casse le marché. Une hiérarchie semble installée: En haut on trouve les chinois ou les occidentaux. Puis les philippins et les malaysiens qui travaillent pour eux. Enfin au bas de l’échelle, se trouvent les congolais…Pourtant chez eux.

 

1. Paul=prénom d’emprunt

Olivier Rochat

 

 

Km 30’000

Km 30’010, Tsomo, Afrique du Sud.

C’est dans la province du Cap-Oriental, un bon millier de km au nord du cap Agulhas, point le plus au sud du continent africain, que j’ai atteint, ce matin 25 avril 2016 mon 30’000 ème km de route.

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ce matin, mon 30’000 ème km de route.

Depuis hier et un réveil givré l’ambiance à bien changé puisque cette apres-midi il fait un bon 30 degré auquel, visiblement, je ne suis plus habitué.

Habitué a la chaleur il faudra pourtant que je le redevienne pour le chemin du retour…

Mais avant cela, il me reste quelques centaines de kilomètres jusqu-au Cap et quelques découvertes encore.

D’ici la il me reste a remercier chacun de mes parrains, grâce a qui ces 30’000 km ont rapporte plus de 18’000 francs suisse, centime apres centime, km apres km.

Cet argent est entièrement reverse a notre association partenaire Togotochildren (http://www.togotochildren.ch/) dont les fonds sont utilise pour faciliter l’acces a l’education des enfants venant de milieux défavorisés du Togo.

Un grand merci a chacun de mes parrains pour la confiance en ce projet. Il m’est totalement impossible de prouver que ceci ou cela a ete pedale, un GPS ne changerait rien.

Je tiens a garder le maximum de simplicite dans mon voyage et ne compte pas m’entourer de plus de technologies inutiles qui n’ameneraient rien de plus.

Un compteur, un appareil photo, un téléphone portable et un ordinateur, c’est largement suffisant.

Et de loin.

Pour cela je vous remercie tous pour votre confiance.

De bonnes nouvelles me sont recemment parvenue du Togo et de Suisse. Les fonds necessaire au projet que nous parrainons, un centre
de construction d-un centre de la petite enfance dans le village de Tonoukouti ont été atteint, ainsi la construction débutera sous peu.

L’aventure de Bike for Africa ne s’arrête pas pour autant, le parrainage continue, d’autres projet sont en vues et vous en serez plus des que les choses se seront éclaircies.

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le parrainage continue, d’autres projet sont en vues et vous en serez plus des que les choses se seront éclaircies.

Merci aux 57 parrains de Bike for Africa qui permettent actuellement de récolter près de 65 centimes à chacun de mes kms.

Ainsi mes 68 km pedalés aujourd’hui ont rapporté plus de 40 francs suisse alors que chaque 1000 kilomètre 645 CHF sont recolté, centime après centime, km après km.

Merci a tous

Si vous souhaitez vous aussi me parrainer, sur l’ensemble du voyage, sur étape ou sur le chemin du retour, veuillez cliquer ici.

 

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Ville de Tsomo, province du Cap orientale, Afrique du Sud.

Olivier Rochat

Un jour j’irai au Malawi (Ndidzapita ku Malawi)

Km 16’765, Dar es Salaam, Tanzanie.

La troisième étape de mon voyage se termine et ce soir j’ai posé mon compteur. 5’497 km! Voici donc la distance entre Addis Abeba et Dar es Salaam… soit 900 km de plus que prévu, encore une fois. Et c’est avec 4000 km et 1 mois de plus que prévu a l’origine que je rejoins Dar es Salaam, sur les bords de l’océan indien et tout proche de la mythique zanzibar. Et bordel de dieu, j’ai eu mon visa pour le Malawi!!! Ce matin déjà, en moins de temps que je n’aurai jamais imaginé. Et qui plus est d’une durée de 3 mois à partie du jour d’entrée à condition d’y entrer dans le mois qui vient (jusqu’au 3 juin). 

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Bordel de dieu, j’ai eu mon visa pour le Malawi!!!

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