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…Royaume du brouillard

Km 28’915, Oxbow, Lesotho.

Lesotho… Royaume de la pluie et du brouillard.

En fait.

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de la pluie et du brouillard.

C’est tout excité que je suis parti à travers les montagnes de Maluti voici quelques jours. Au menu quelques cols dont 3 à plus de 3’000 mètres d’altitude.

Mais force est de constater que j’ai mal choisi mon moment.

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à plus de 3’000 mètres d’altitude.

Ainsi depuis 4 jours pas trace de soleil et après un premier jour nuageux c’est tout proche du col de Tlaeng, à plus de 3200 m, que j’ai planté ma tente. Rattrapé par une violente pluie j’ai décidé, frigorifié et peu motivé, de m’arrêter lorsque j’en ai eu l’occasion.

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c’est tout proche du col de Tlaeng, à plus de 3200 m, que j’ai planté ma tente.

A cette altitude pas trace d’un seul village et aucun moyen de s’arrêter, se réchauffer, dans un village ou autre. Sous une pluie proche de la neige c’est donc.. dans une station de ski que j’ai passé deux jours de repos à attendre une eclaircie ou au moins une pause de la pluie.

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dans une station de ski

Hier soir c’est même…la neige qui a finalement fait son apparition, laissant un fin manteau blanc une centaine de mètre au-dessus d’où je passais ma nuit.

Neige qui n’aura pas tenu la journée puisqu’en reprenant ma route en fin de matinée, réconforté par un arrêt de la pluie, c’est un col « vert » que j’aurais grimpé jusqu’au sommet du col de Mahlasela.

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La Station de Ski depuis le col de Mahlasela

Malheureusement la pluie revint de plus belle. Pluie glaciale, 3 degré à peine, pour m’accompagner durant les 10 kms de descente du col de Mahlasela.

A nouveau frigorifié, partagé entre l’envie de m’arrêter autant de temps qu’il le faudra, plaisir inexistant oblige, et le besoin de continuer, visa oblige quitte à finir l’Afrique du Sud en bus…, je m’arrête provisoirement dans un restaurant que je trouve enfin en bord de route. Blottis contre un feu, chocolat chaud aux lèvres, l’Afrique a bien changé ces derniers jours.

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l’Afrique a bien changé ces derniers jours.

Le Lesotho est toujours un Royaume. Mais je n’en suis plus le Roi.

Avec cette impression que plus je « m’approche » du Cap, plus je m’en éloigne.

Et que la Suisse est juste là…

Heureusement, a défaut de soleil, la pluie a fini par s’arreter et j’ai pu reprendre la route dans de meilleurs conditions et profiter un peu des paysages des montagnes de Maloti avec le col de Moteng qui culmine a plus de 2’800 métres d’altitude.

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le col de Moteng

En attendant, peut-etre, des kilométres plus ensoleillé, me voici de retour en « plaine », a moins de 2’000 metres pour la premiére fois depuis une semaine.

Les villages refont peu a peu leur apparition et la température remonte un peu: 17 degré.

Et pourtant j’en garde des frissons, comme si les derniers mois, chaud et ensoleillés, ont changé mes habitudes et capacités a rouler dans le « froid ».

Au Lesotho. En direction, toujours, du prochain col.

 

 

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Les villages refont peu a peu leur apparition et la température remonte un peu

Olivier Rochat

LESOTHO…Royaume des montagnes!

Km 28’802, Mokhotlong, Lesotho.

Bienvenue au Lesotho, le royaume des montagnes.

Un col après l’autre je découvre depuis quelques jours ce petit pays méconnu du grand public et totalement enclavé au milieu de l’Afrique du Sud. Sans accés à la mer, d’une superficie de 3/4 celle de la Suisse, le Lesotho n’en reste pas moins un pays de montagne, parfois surnommé « le toit de l’Afrique » ou plus simplement, le royaume des montagnes.

Pour moi, question montagnes, un retour aux sources.

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le Lesotho n’en reste pas moins un pays de montagnes

Hier j’ai repris la route après cette superbe ascension du col du Sani qui m’a mené à la frontière avec le Leostho. Au col c’est Niko que j’ai rencontré, un cyclo autrichien rencontré au sommet du col. Superbe rencontre et partage d’aventure puisque Niko est sur la route depuis janvier 2015.

Parti de Salzbourg en direction d’Istanbul puis de l’Asie centrale et finalement jusqu’au Laos, puis l’Australie et enfin l’Afrique du Sud.

Voici déjà son site internet: niko-rides

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Au col c’est Niko que j’ai rencontré

Mais s’enfoncer dans les montagnes du Lesotho n’a rien d’aisé, plus particulièrement lorsque l’on fait face au vent.

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s’enfoncer dans les montagnes du Lesotho n’a rien d’aisé

Monter, descendre… c’est le menu dès les premiers kilomètres et un premier col qui me mène à l’altitude de 3240 mètre: le col de Kotisephola. Un col abrupte offrant quelques jolie vue sur des montagnes dépourvues de presque toute végétations à cette altitude.

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le col de Kotisephola

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Il est vrai qu’ici, sur le toit de l’Afrique, il fait plus frais que dans les pays alentours.

S’ensuit une belle descente où je rencontre enfin mes premiers locaux, habillés de grands mentaux, bottes et souvent d’une cagoule. Il est vrai qu’ici, sur le toit de l’Afrique, il fait plus frais que dans les pays alentours.

 

 

 

 

 

 

En effet le Lesotho, petit pays enclavé au centre de l’Afrique du Sud, est un pays de montagne dont la géographie est simplement unique au monde: le Lesotho étant le seul pays au monde entièrement situé à plus de 1000 mètres d’altitude.

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e Lesotho étant le seul pays au monde entièrement situé à plus de 1000 mètres d’altitude.

Et il ne s’agit pas d’un seul et plat haut plateau mais bien d’une multitude de montagnes, dont la plus haute d’Afrique australe, Thabana Ntlenyana, qui culmine à 3’482 mètre d’altitude, toute proche du col de Ketisephola.

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Le col de Ketisephola, tout proche de la plus haute montagne d’Afrique australe: Thabana Ntlenyama

La différence avec l’Afrique du Sud est marquante, que ce soit par ces paysages que je qualifierai, goût personnel, de superbe, où par ses habitants. Petites maisons rondes dans lesquels on se déplace… à dos d’âne, les villages ont un charmes certains dont les montagnes environnantes, parfois cultivée ou habité de poneys, ne font que l’accentuer.

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on se déplace… à dos d’ânes

Des rivières se faufilent ici où là dans des canyons que des villages perchés surplombent malgré l’isolement du lieu.

C’est bien simple, le Lesotho est un cadeau et si hier j’avais le Malawi, la Namibie, aujourd’hui j’ai le Lesotho.

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les villages ont un charmes certains dont les montagnes environnantes, parfois cultivée ou habité de poneys, ne font que l’accentuer.

Sweet Sweet Sweet!

Une seule ombre au tableau: la mendicité. Sans gènes, aucune, adultes et enfants me demandent de l’argent, des bonbons ou une bière à la manière où on demande l’heure. Sweet, sweet! me demandent les plus jeunes qui veulent des bonbons alors que le long de la route, croisant des ouvriers attelés à réparer la route, on me demande une petite pièce..

Sans agressivité, certes mais, s’en est parfois presque un moyen de salutations bien qu’une fois le discours engagé les gens sont plutôt sympas, souriant et même aidant.

 

Le Lesotho est bien un pays pauvre mais cette manière de faire est parfois gênante, ou dommage, tant le pays est beau et attachant de par sa culture, son climat et ses paysages. Cependant, habitué à ces coutumes réservée aux blancs, je ne m’attarde trop à ce que nous avons amené nous mêmes avec nos manières, notre besoin de détruire avant de penser reconstruire en donnant ceci ou cela a des gens qui à la base n’ont rien demandé.

Ils n’ont pas raison. Mais nous avons tort. Quant a moi…Le voyageur ne fait que passer, constater. Il a beau s’énerver, aimer, juger ou profiter, il ne sert… à rien.

Rien d’autre que l’importance que les gens qu’ils rencontrent veulent bien lui octroyer.

Souvent quelques part entre la pitié et l’admiration.

Quant à l’Afrique, ma douce Afrique… aussi mendiante sous t’elle, elle n’a jamais eu besoin de moi. Et aujourd’hui plus qu’hier encore, j’en suis persuadé: si vous voulez l’aidez, ou quelqu’un d’autre, ne lui donnez pas ce qu’elle croit ne pas avoir.

Donnez lui un peu de votre personne. De votre temps.

Ou alors vivez pour vous. Mais ne prétendez pas l’aider d’un peu de cet or anti-culturel que l’on nomme matériel. Quel qu’il soit.

Cette connerie nous affaiblit…

Blancs, noirs, jaunes, ocres ou magentas.

 

Lesotho…

Un pays dans lequel je m’égare au nord-est à travers les montagnes de Maluti, curieux et profiteur de ce que m’offre les montagnes. Cet instant de vie, égoïsme pure, qui n’appartient qu’à moi.

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curieux et profiteur de ce que m’offre les montagnes.

Tout juste calmé par une bière, « Maluti » de son nom, elle aussi.

Car le Lesotho est un Royaume. Le Royaume des montagnes. Et sur ces routes, crois moi, j’en suis le Roi. Avec un grand R comme dans Rochat.

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le Lesotho est un royaume.

Oui j’en suis le Roi.

Même si, c’est vrai, j’avance plutôt à l’allure d’un grand-papa. Pardon pour lui.

Bref…

Poésie t’avais compris…

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Et sur ces routes, crois moi, je suis le Roi.

Olivier Rochat

Le Serpent du Sani

Km 28’738, Sani Pass, Afrique du Sud.

Frontière du Lesotho, 2’873 mètres d’altitude. Le toit de l’Afrique (paraît-il).

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Le Serpent du Sani

« Lorsque la solitude devient une amie. Une amie, plus que ça, une confidente.                           Une confidente qu’un jour tu as haïs, tu as craint. Puis que tu as appris à connaître pius à aimer. A s’aimer soi-même.

Puis enfin, une addiction… »

Olivier RochatSanipass, le 1er avril 2016.

Une histoire de superlatifs

En voyage, on solitude. En solitude, on voyage avec soi-même. En soi-même, on apprend, petit à petit, à relativiser.

Relativiser.

Un mot doux qui empêche les maux moins doux. Parfois.

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Relativiser…

Aujourd’hui, j’ai voyagé. Aujourd’hui, j’étais seul sur la route. Aujourd’hui, sur des pentes à donner des frissons à un eskimau, j’ai voyagé avec moi-même. Mais pourtant aujourd’hui j’ai surtout appris à superlativiser.

Superlatif.

Parce que ça rime avec Sani, superlatif.

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ça rime avec Sani, superlatif.

Une route toute fofolle, c’est le moins qu’on puisse dire, la route du col du Sani.

Presque un monstre qui a chaque virage, sur la fin, t’envoie en peu de son venin. Alors tu vacilles un peu plus. Et puis un genou à terre, un pied du moins, tu te mets à pousser. Pousser Cargo, caillou après caillou, jusqu’au virage d’après. Au caillou suivant qui,généralement, te paraît plus gros que le précedent. Mais dans les faits, c’est toi qui est de plus en plus petit.

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un genou à terre, un pied du moins, tu te mets à pousser. Pousser Cargo, caillou après caillou, jusqu’au virage d’après.

Alors tu baisses ton regard sur le bas de la pente, celle qui donne sur cette énorme vallée d’où tu viens. Tu apperçois cette interminable route qui s’en va entre les collines puis disparaît quelque part. Au loin. Là où les superlatifs ne sont que poésie…

Waw! Quelle vue!!!

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Tu apperçois cette interminable route qui s’en va entre les collines puis disparaît quelque part. Au loin. Là où les superlatifs ne sont que poésie…

 

Et puis te reprends ton chemin. Face au vent qui aujourd’hui soufflait du nord. Un vent comme je n’en ai rarement eu mais qui m’aura bien trouvé. Les 8 derniers kms du col du Sani, c’est plus de 900 mètres d’ascensions. les 2 derniers kms probablement 300 avec un passage maximum à 25%. Monstrueux! disais-je. Mais quand tu y a joutes le vent, de face, violent… ça devient presque épique.

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Les 8 derniers kms du col du Sani, c’est plus de 900 mètres d’ascensions.

Ou lorsque tes lunettes de soleil se transforment en lunettes de protection a chaque bourrasque qui t’envoie poussière et petits cailloux qui te fouettent là où ils peuvent. Il m’a fallu près d’une heure pour terminer le dernier km alors que jusque là j’avais presque tout fais sur la selle, fièrement. La dernière ligne droite au moins 3 voitures se sont arrêtée pour me prendre en photo et me féliciter. Ambiance un peu bizarre.

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Un dernier regard sur cette incroyable vallée. Magnifique vallée. Puis le col, enfin. Un poste de frontière. Me voici au Lesotho.

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Me voici au Lesotho

Le vent puissant qui semble tout balayer sur son passage et toutes végétations de se déveloper. Les quelques habitants du coin me regardent, les yeux sortant à peine de leurs grands bonnets.

Parfois la tête entièrement recouverte d’une cagoule. Un trou pour les yeux, la bouche… Un énorme manteau. Me voici au royaume des montagnes, sur le toit de l’Afrique. Ou appelle ça comme tu veux. Mais c’est magnifique.

Et ce mot, magnifique, ici ce n’est pas un superlatif.

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magnifique, ici ce n’est pas un superlatif.

Mais encore…

Le col du Sani est un col routier qui relie le Lesotho à l’Afrique du Sud à travers les montagnes de Drakensberg. Le point le plus haut de la route  culminant à 2’873 mètres d’altitude, le col du Sani est le plus haut col d’Afrique du Sud.

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Le versant sud-africain n’est pas asphalté  ce qui rend un côté épique à son ascension dont les derniers kms sont un véritable mur. Les vues tout au long de l’ascension sont de plus en plus surprenantes et belles. La route  est la seul liaison routière entre l’Afrique du Sud et le Lesotho à travers les Drakensberg.

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les derniers kms sont un véritable mur.

 

Au sommet du col on trouve le plus haut pub d’Afrique. Et, soi-disant, le plus hôtel. Cependant je me souviens bien avoir dormi dans la petiti ville de Nefas Mewcha, en Ethiopie, à une altitude de 3’120 mètres. On y trouvait bars, restaurants et hôtels. Et Nefas Mewcha n’est pas la ville la plus haute d’Afrique non plus.

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Au sommet du col on trouve le plus haut pub d’Afrique.

Parti de Scottburgh, au bord de l’océan indien, quelques jours auparavant, il m’a fallu grimper plus de 1’500 mètres et rejoindre le sud des paisibles montagnes de Drakensberg avant même de débuter l’ascension du col.

Dès lors la région n’a plus grand chose à voir avec les bords de l’océan indien. La fraîcheur est de mise en en ce début d’hiver.

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le sud des paisibles montagnes de Drakensberg

L’ascension du col du Sani débute pourtant très gentiment et la piste ne commence qu’une vingtaine de km avant le sommet. Cependant km après km la piste devient de plus en plus raide et de moins en moins souvent entrecoupée de replat. Le tout dans un décor souvent époustoufflant.

 

 

A 16 km de l’arrivée au col, une première vue lointaine sur la route  se serpentant jusqu’au col donne une idée impressionnante des plus de 1’000 mètres qu’il reste à grimper.

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une idée impressionnante des plus de 1’000 mètres qu’il reste à grimper.

 

Cependant ce n’est qu’une fois le poste de frontière sud-africain passé, 8 km avant le col, que l’ascension débute réellement. Il reste alors encore 900 mètres à grimper d’une piste qui deviendra de plus en plus difficile. Jusqu’au 2 dernier km qui a eux seul grimpent de près de 300 mètres d’altitude en quelques virages.

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une piste qui deviendra de plus en plus difficile

 

Tout au long de l’ascencion les belles vues sont légions et les derniers kms,  un peu raide pour être justement apprecié (les nombreux cailloux s’en vont sous les roues -et même sous les pieds- ) n’en resteront pas moins inoubliables.

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Tout au long de l’ascencion les belles vues sont légions

 

A l’entame du Lesotho, l’ascension du col du Sani reste et restera un grand moment.

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A l’entame du Leostho

Olivier Rochat

The Warm Heart of Africa

Km 18’070, Wenya, Malawi.

Tombé sous le charme du Malawi, The warm heat of Africa, ou plutôt de ses habitants, et pour changer des écrits habituels, voici quelques petits portraits. Des « portrait de la route » comme je pourrais en faire tous les jours, ici au Malawi.                                                                               Il faut savoir que la région que je traverse est la plus pauvre du Malawi et par conséquent l’une des plus pauvres au monde. Cependant c’est également l’une des plus souriantes et accueillantes que je n’ai jamais traversé. De plus, la route qui mène au Nyika plateau, bien que belle, est très difficile car enjambant de nombreuses collines pour un dénivelé positif important en plus du fait qu’il n’y a plus d’asphalte (hormis quelques courtes portions inexplicable). En arrivant dans le village de Wenya, avec plus de 70 km de pistes dont 2 cols, je n’avais trouvé que deux petits restaurants sur les 100 derniers kilomètres. Certes la région n’est pas surpeuplée mais y ayant croisé de nombreux villages, cela montre la pauvreté du coin.

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Portait de la route du pays surnommé « The warm heart of Africa ».

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Photos de mes routes (Malaŵi )

Km 17’935 à km 18’330, district de Chitipa, Karonga et Mzuzu, Malawi.

Voilà une semaine que je suis au Malawi. Pour commencer ce qui semble tourner en « Tour du Malawi », j’ai pu découvrir les belles montagnes du nord du Malawi. Une pauvre et belle région inoubliable d’accueil et de paysages. J’y ai vu de nombreux animaux sauvages, du caméléon à la biche, de l’antilope au phacochère. Mais j’y ai vu aussi de beaux, je dirais même plus, de magnifiques paysages. Le tout sur des routes pas toujours facile. En effet c’est sur plus de 320 kilomètres de pistes que j’ai roulé durant cette première semaine. Mais c’est également 8 cols que j’ai grimpé. De belles choses, de beaux moments. Mais plus que de rencontres et de faune c’est donc de route que parle cet article. Et en photos. En effet la route étant l’endroit où je passe le plus de temps durant ce voyage, c’est donc le premier endroit que j’observe, qui me transmet une émotion, un sentiment ou parfois un énervement.

Voici donc et sans écrits, quelques photos de ma route au nord du Malawi, tout simplement:

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Pas facile les piste au au nord du Malawi. Rumphi, 28 juin 2015

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