Archives du mot-clé pluie

De pistes et traditions

Km 47’771, Man, Côte-d’Ivoire.

Peu à peu le temps passe, il continue sa route et moi je continue la mienne. À travers l’Afrique, vaste continent, enchaînant kilomètres et pays les uns après les autres.

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Au coeur d’une cérémonie traditionelle

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Le désert d’eau

Km 44’551, Biska, Burkina Faso.

Me voici à Ouagadougou, là où vivent les ouagalais -c’est joli-, capitale du Burkina Faso.

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La saison des pluies, où l’on se cache de l’eau

 

Après mon coup de coeur sahélien j’ai accueilli avec un certain bonheur le rafraîchissement apporté par la saison des pluies. Le ciel s’est couvert de nuages pour ne jamais vraiment, si ce n’est épisodiquement, se découvrir à nouveau.

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Voici quelques photos prisent le long de la route et qui m’amusent. Elles représentent bien le mélange des deux saisons majoritaire qui définissent la vie en Afrique rurale: la saison des pluies, où l’on se cache de l’eau, et la saison sèche, où l’on se cache du soleil. Certes c’est un peu simplifié je l’admet, les saisons qui habitent un continent aussi énorme que l’Afrique se verront inévitablement plus subtiles et variées que ces simples termes de sécheresse et de pluie.

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Le plus marquant peut-être c’est à la vitesse où tout peut se mettre à changer si rapidement

Le plus marquant peut-être c’est à la vitesse où tout peut se mettre à changer si rapidement.  En quelques heures parois, un désert peut presque devenir un lac. On s’imagine là aussi des trombes d’eau surpuissante tombant du ciel alors qu’il n’en fût rien. Au maximum j’ai eu droit à 2h30 de pluies consécutive dont plus de la moitié était plus une bruine qu’une pluie, et le reste n’était pas non plus une mousson. Avant cela il n’avait plus plu depuis au moins une semaine.

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Ma route est une rivière

Un matin, peu après le début d’une averse, je me suis abrité dans une cafétéria. En repartant 2 heures plus tard j’ai découvert avec surprise que ma route était devenue…une rivière.

A un endroit l’eau montait au-dessus de mon boîtier de pédalier… Mais comment en si peu de temps avec une pluie si « normale » au fond, pouvait on en arriver là ?

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A un endroit l’eau montait au-dessus de mon boîtier de pédalier…

C’est là tout le mystère africain et ce rapport au temps si particulier. Parfois si lent à changer, évoluer ne fusse que d’un mot, et parfois si rapide, éphémère peut-être, pour transformer un désert en rivière… Et cette incapacité quasi chronique à se préparer à cette pluie qui frappe depuis des millénaires mais dont les traces pourraient laisser penser à un cataclysme nouveau. Comme si chaque pluie était la première.

La première depuis la dernière, c’est vrai !

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Comme si chaque pluie était la première.

Ici on vit « au jour le jour » et jamais, non jamais, cette expression n’a eu un tel sens pour moi qu’ici en Afrique. Au Burkina où ailleurs…

Puisqu’au final « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme « . Aussi il se peut que demain soit sable et puis désert et qu’au lendemain ce soit la boue ou la rivière. Et alors ? Ainsi la vie.

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Il se peut que demain soit sable et puis désert

Olivier Rochat

Sadani, entre l’enfer et le paradis

Km 16’696, Bagamoyo, Tanzanie.

J’ai rejoins l’océan indien

Entre l’enfer et le paradis, se trouve le parc national de Sadani – comme ça vous êtes prévenu-. Probablement mon plus gros moment de solitude de ce voyage, couplé à de beaux moments de quiétude. C’est en effet sous la pluie que j’ai enfin atteint l’océan indien. Mais c’est dans la boue, le sable mouillé ou parfois dans l’eau (tout simplement) que je l’ai longé, non sans apercevoir mes premières girafes, quelques hordes de babouins et pleins de belles choses, dans un paysage de Safari. Ainsi durant plus de 2 jours j’ai longé l’océan indien sur près de 200 km de pistes et si à l’instant où j’écris ce message (31 mai 2015) le calme est revenu, ce ne fût pas toujours le cas.

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Entre l’enfer et le paradis, se trouve le parc national de Sadani

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Oui mais non!

Km 13’598, Mubende, Ouganda.

 

Un africain ne dit jamais « non » ou « je ne sais pas ». Il dit « oui » ou invente n’importe quoi…

 Et là je tiens à m’excuser auprès de tous les africains, ainsi qu’aux amoureux de l’Afrique, de tenir des propos si généraux… En Afrique on compte 54 états indépendants de toute les tailles et formes possibles et imaginables représentant des milliers de langues, de cultures, de traditions. Avec mes 5 pays traversés totalisant 7’500 km sur sol africain au fond je n’ai pas vu grand chose de l’Afrique. Ces cinq pays totalise à eux seul près de 280 millions d’habitants. Combien en ai-je vu ? Quelques milliers que j’ai croisé, quelques centaines à qui j’ai parlé. Et quelques douzaines, à peine, avec qui j’ai partagé. Alors désolé de généraliser n’empêche que depuis le Caire c’est toujours la même rengaine. Quand je demande mon chemin (ou autre chose) à quelqu’un qui n’en sait rien il m’envoie n’importe où, n’importe comment alors simple « non » passerait tellement mieux. Bref il répond n’importe quoi 80 % du temps…ce qui n’est pas pratique, sauf si tu as du bol. Ainsi hier, après avoir demandé ma route à plusieurs personnes à la sortie d’un rond point bi-directionnelle, je croyais me diriger en direction de Fort Portal et des alentours des Mts Ruwenzori, afin de rejoindre le Rwanda par le très beau Queen Elizabeth National Park… Oui je croyais.

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Oui mais non!

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I Love Croatia!

Km 1281, I Love Croatia!!!

J’ai craqué. Oui j’ai craqué en Slovénie!
Je savais que ça arriverai. Je savais que ma perte d ‘identité reviendrai. Mais je ne pensais pas si tôt. Non je me donnais encore quelques jours ou quelques moi (s).

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Il faisait brouillard, inconnu et c’était plat. Il faisait marre, indigeste et j’avais froid. L’horizon? Je n’en avais pas. (Slovénie)

Ben non! C’est arrivé là, en Slovénie. Déjà.
Il faisait brouillard, inconnu et c’était plat. Il faisait marre, indigeste et j’avais froid. L’horizon? Je n’en avais pas. C’était la nuit. Mais le jour! Tu comprends? Et puis ce ciel gris qui n’en finit pas, si ce n’est en pluie. Puis mes os qui deviennent eau…et mon coeur qui devient triste… oui c était la Slovénie…sur le chemin de mon rêve! Mdr!
Mon rêve…

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