I Love Croatia!

Km 1281, I Love Croatia!!!

J’ai craqué. Oui j’ai craqué en Slovénie!
Je savais que ça arriverai. Je savais que ma perte d ‘identité reviendrai. Mais je ne pensais pas si tôt. Non je me donnais encore quelques jours ou quelques moi (s).

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Il faisait brouillard, inconnu et c’était plat. Il faisait marre, indigeste et j’avais froid. L’horizon? Je n’en avais pas. (Slovénie)

Ben non! C’est arrivé là, en Slovénie. Déjà.
Il faisait brouillard, inconnu et c’était plat. Il faisait marre, indigeste et j’avais froid. L’horizon? Je n’en avais pas. C’était la nuit. Mais le jour! Tu comprends? Et puis ce ciel gris qui n’en finit pas, si ce n’est en pluie. Puis mes os qui deviennent eau…et mon coeur qui devient triste… oui c était la Slovénie…sur le chemin de mon rêve! Mdr!
Mon rêve…

La roue qui tourne

Mais bon moi je sais, tout comme toi d’ailleurs, que la roue fini toujours par tourner. Et que lorsqu’elle est la, juste à côté de toi et que tu peux la faire
tourner toi-même, il faut le faire. Parce qu’elle elle
ne t’attends pas. La roue qui tourne peut bien
tourner sans toi si tu t attaches à cki faut pas.

Enfin bref je suis remonté sur ma selle et puis j’ai fais tourner ma roue. J’ai pédalé, pédalé, pédalé. Et pédalé. Je tournais bien malgré la pluie et le triste.
Et au bout de quelques dizaines de km, la route grimpait. Là je me suis dis « merde je vais encore plus galérer ». J ai continué et je me suis rappelé pourquoi au fond j’aimais grimper. Bien que ce soit plus lent. Et puis le gris est devenu bleu avec quelques nuages blanc. Il y avait une ferme, puis une autre, enfin quelques milliers de pommier. C était paisible. Il n y avait plus de gros camions. Une forêt sur ma droite et plus tard des champs de mais. Et puis j’suis arrivé au col. Et là j avais  l’horizon devant moi…

Et puis ce douanier…

Je suis des descendu parce que ma route descendait et j’ai quitté la Slovénie de la même manière que j’y suis entré: tranquillement.
Là y avait un douanier tout étonné. On a rigolé un peu et puis, enfin (!), il m’a laissé passer. Ce c… enfin le douanier m’a laisser passer, la douane, tout comme la Slovénie était derrière moi. Et puis c’est la Croatie qui s’ouvre à moi.
Il y a cette bière que je bois et des sourires autour de moi, dans le « Jack bar » du petit village de Strigova.
Ici c’est pas la Croatie que tu connais, celle de la mer et des touristes, des belles plages et des belles îles. Non ici y avait la guerre y a pas longtemps. Et parfois tu le vois dans le regard des gens. Bien que le sourire de ces mêmes gens est omniprésent.

Olivier Rochat

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