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Freetown

Km 50’264, Freetown, Sierra-Leone.

À Freetown, capitale de laSierra-Leone, j’ai profité de l’accueil d’Hunor pour me reposer un peu et admirer certaines des magnifiques plages qui entourent la ville, contrastant avec la réalité difficile de nombreux habitants.

Récit

de l'autre le vaste océan direction l'Amérique du sud

de l’autre le vaste océan direction l’Amérique du sud

Me voici au port de Freetown capitale spectaculaire de la Sierra-Leone. J’attends le ferry de cet après-midi qui me mènera, si tout va bien, de l’autre côté du fleuve où je continuerai ma route en direction de la Guinée qui m’impatiente déjà.

le ferry de cet après-midi qui me mènera, si tout va bien, de l'autre côté du fleuve

le ferry de cet après-midi qui me mènera, si tout va bien, de l’autre côté du fleuve

Freetown fut une ville particulière, je l’admet volontiers. Entouré à l’est par de magnifique collines qui surplombe la ville comme un mur puis à l’ouest par l’océan Atlantique et de magnifiques plages, de réputation les plus belles d’Afrique de l’ouest, Freetown mélange les genres.

A l'est par de magnifique collines qui surplombe la ville

A l’est par de magnifique collines qui surplombe la ville

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A l’ouest par l’océan Atlantique

D’une part ces hautes et raides collines que seuls quelques bidonvilles et autres « quartier populaire » semblent oser affronter, de l’autre le vaste océan direction l’Amérique du sud (les côtes sierra-Leonaise sont les plus proches du Brésil pour un pays africain) accompagné de splendides plages où vivent les plus riches, mélangeant souvent hôtel de luxe et quartier occidentaux.

D'une part ces hautes et raides collines que seuls quelques bidonvilles et autres "quartier populaire" semblent oser affronter

D’une part ces hautes et raides collines que seuls quelques bidonvilles et autres « quartier populaire » semblent oser affronter

de l'autre le vaste océan direction l'Amérique du sud

de l’autre le vaste océan direction l’Amérique du sud

Et puis Freetown c’est un drame récent, trop vite étouffé, oublié, lorsque les USA furent eux aussi touché par un drame avec plusieurs ouragans. Mais à Freetown ce n’est pas des ouragans qui ont frappé mais la pluie. En plaine saison des pluies il pleut abondamment dans la région et se sont des maisons entières qui furent engloutie par de la boue lors de glissements de terrains monstrueux. Les disparus sont compté par centaines, 1 millier selon les estimations, et la plus part le resteront pour toujours, à peine la moitié des corps ayant été retrouvé. Si le réchauffement climatique est mis en avant, impossible de ne pas remettre en question l’ingérence de la situation. Ces quartier disparus furent construit jadis dans des zones interdites par le gouvernement d’alors.

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Un drame similaire s’est produit parallèlement au Congo-Kinshasa pour les mêmes raisons. Des forêts sont rasées, déstabilisant le sol. Des maisons sont construites à la place. Construites pour la plupart de manière très instable dès la base, une catastrophe semble inévitable et c’est tout le drame de ces capitales africaines qui grossissent à vue d’œil, voyant venir une population qu’elle ne peut accueillir et où nombre d’habitants abandonnent les campagnes pour venir littéralement s’entasser dans des bidonvilles monstrueux. Tous cherche le confort, une meilleure vie. Beaucoup trouvent la misère. Et si c’est à la campagne que j’ai vu les situations de vies les plus rudimentaire, c’est en ville, et plus particulièrement dans les capitales, que j’y ai trouvé le plus de souffrance et de misère profonde. De misère humaine.

Mais c’est vrai, c’est aussi dans ces capitales que l’on trouve le business, pour beaucoup l’espoir, et pour certains la richesse.

Pour ma part j’y ai trouvé l’accueil, plus encore que le confort. Ou plutôt dirais-je, le confort n’est véritable que s’il est partagé? Accueilli par Hunor et quelques un de ces amis (merci www.couchsurfing.com) j’ai profité d’une -trop- brève vie sociale toujours bienvenue qu’il m’aurait été impossible d’aborder seul ou en tant que touristes (financièrement parlant) à ce moment de mon voyage. Sans compter sur quelques plages et barbecues qui furent d’un luxe certains et certainement inhabituel.

Quelques plages et barbecues qui furent d'un luxe certains et certainement inhabituel.

Quelques plages et barbecues qui furent d’un luxe certains et certainement inhabituel.

C’est donc reposé et « remerciant » que j’ai traversé Freetown jusqu’à son port. Et c’est aussi instantanément, dans des embouteillages monstres, que j’ai repris goût à la -parfois- dure réalité de l’Afrique. Sans oublier ma chance d’avoir vécu ces instants.

Car ils ne sont bien que des instants venus casser cette routine brièvement. Venu casser la réalité bien plus cash et transpirante de cette vie de privilégiés sur les routes d’Afrique.

 la réalité bien plus cash et transpirante de cette vie de privilégiés sur les routes d'Afrique.

la réalité bien plus cash et transpirante de cette vie de privilégiés sur les routes d’Afrique.

Me voici redevenu le « Sir » comme on m’appelle ici.

Un étranger.

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Olivier Rochat

Temps du repos 2: Chizumulu la Romantique

Km 18’943, Chizumulu, Malaŵi.

-Temps du repos 2- 

Voici 5 jours que j’ai quitté Cargo. Sans mon vélo j’ai pris un bateau, le Ilala, afin de rejoindre la petite île de Chizumulu où je me trouve actuellement. Je profite de me reposer et de prendre de belles photos. Ce matin j’ai écris un peu et qu’à l’instant je m’isole sur la colline de l’île, l’un des seuls endroits où la connexion y passe, pour le partager:

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Chizumulu la Romantique

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300 jours sur la route et un goût de reviens-y!

Km 18’878, Mzuzu, Malaŵi.

-300 jours sur la route- 

Ce soir, 11 juillet 2015, se termine mon 300ème  jour de route. Pourtant c’est pas sur la route que je l’ai passé, mon 300ème jour de route. Non c’est au repos. Un jour de repos, un jour de plus donc. En effet le temps d’un repos, d’un vrai je veux dire (pas seulement 1-2 jours par-ci par-là) est arrivé. Et quoi d’autre que les alentours du lac Malawi pour cela? C’est qu’entre plage paradisiaque, montagnes, baies isolées et d’autres , petites routes de montagnes offrant des vues imprenables, il y a de quoi faire par ici. Et alors que je m’apprête à rejoindre l’île de Likoma de l’autre côté du lac Malawi (sur les eaux territoriales du Mozambique mais sous gouvernement malawite) pour une sorte de retraite totale (mon vélo restera sur le « continent » lui), ces derniers jours ont déjà été plus reposant, autant aujourd’hui au marché de Mzuzu qu’en début de semaine dernière dans l’escarpement de Livingstonia ou sur les plages du nord du lac Malawi et juste entrecoupé d’un peu de vélo. Sans forcer loin de là. 300 jours sur la route donc mais pas totalement. Le coeur et les yeux bien ouvert sur ce nord du Malawi qui me plaît tellement. Presque amoureux…

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300 jours sur la route

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Lac Malawi: le temps est venu

Km 17’861, Kyela, Tanzanie.

Me voici maintenant dans la petite ville de Kyela, dernière halte avant le très attendu Malawi. Mon frère à pris un gros car pour remonter sur Dar es Salaam ce matin. Me voici donc seul, à nouveau. Cela dit après les belles montagnes de Kipengere c’est sur les bords du non loin beau Lac Malawi que nous nous sommes reposé. Sur la belle plage de Matema ce fût l’ocassion de se reposer. Pour moi ce fût là une première rencontre avec le Lac Malawi. Une rencontre qui en amènera d’autre certainement.

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une première rencontre avec le Lac Malawi. Une rencontre qui en amènera d’autre certainement.

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