18 jours que je suis loin, 18 jours c’est rien mais un joli chemin et non, non je ne réalise pas… Il y avait Papa et puis Maman, un dernier regard et la route en face de moi. C’était il y a 18 jours. 18 jours déjà. 18 jours à peine. A peine pourtant tout ça.
Du haut de mon plus beau, le Passo dello Stelvio, la botte est à mes pieds! Italia.
Au début les Alpes m’ont rendu fort, beau et fière. Bien qu’amaigris.
Et puis à la fin la Hongrie, ensoleillée m a rendu le sourire que la Slovénie, un instant m’avait pris
Budapest me voici!
Budapest me voici!
Toi tu dis fuis, moi je dis suis,
Toi t’en souris, moi je n’en ris
Si cet écrit s’arrête ici
A nos amours mélancolie
Dans les adieux y a trop de j’aime
Et trop d’adieu dans les je(ux) t’aime
En secret mon coeur amoureux
Toi tu dis suis, moi je dis fuis.
Toi tu me suis, moi je m’enfuis.
Pourtant peux-tu me croire, que nos amours,
Moi je suis pour? à toi de voir!
Dans les adieux y a trop de j’aime!
Et trop d’adieux dans les je t’aime!
En secret mon coeur amoureux… Lire la suite
La Croatie fût belle. 49 km à peine mais belle quand même!
2 semaines déjà. Deux semaines derrière moi et puis ce matin la Hongrie qui sort de la brume croate et se profile péniblement. Le réveil est dûr mais la Croatie fût belle. 49 km à peine mais belle quand même. Hier soir il y avait cette euphorie qui me plaît tant quand je pédale. Et puis le sourire des gens dans les villages. Pauvres.
Et puis ces champs de maïs et puis il y avait ce village. Différent. Pas une antenne parabolique à l’horizon. Presque un taudis.
M’y cacher derrière pour y passer la nuit me semblait être une bonne idée. C était beau derrière et il faisait presque nuit.
Et puis…
Et puis il y avait ces trois jeunes Roms en totale perdition. Je ne vais pas juger un pays à ça. Car la Croatie est belle et le sourire des gens aussi.
Ils n’avaient pas d’armes. Moi j avais un vélo. J’ai gagné. Oui cette fois j’ai gagné. La prochaine fois on verra bien. N’réveilempêche, j ai mal dormi cette nuit. Lire la suite
J’ai craqué. Oui j’ai craqué en Slovénie!
Je savais que ça arriverai. Je savais que ma perte d ‘identité reviendrai. Mais je ne pensais pas si tôt. Non je me donnais encore quelques jours ou quelques moi (s).
Il faisait brouillard, inconnu et c’était plat. Il faisait marre, indigeste et j’avais froid. L’horizon? Je n’en avais pas. (Slovénie)
Ben non! C’est arrivé là, en Slovénie. Déjà.
Il faisait brouillard, inconnu et c’était plat. Il faisait marre, indigeste et j’avais froid. L’horizon? Je n’en avais pas. C’était la nuit. Mais le jour! Tu comprends? Et puis ce ciel gris qui n’en finit pas, si ce n’est en pluie. Puis mes os qui deviennent eau…et mon coeur qui devient triste… oui c était la Slovénie…sur le chemin de mon rêve! Mdr!
Mon rêve…
Je pourrais boire ou me droguer. Mais moi je trouve ça laid. Je trouve ça lâche. Je trouve ça
plus laid que la haine et bien plus lâche que la fuite. Oui je pourrais boire ou me droguer pour m’évader, me consoler, à la recherche d’une quelconque liberté! Mais moi je trouve ça laid. Je trouve ça lâche. Tu comprends Princess? Moi je pédale pour m’évader et j’écris pour me consoler!! Quant à la liberté moi je n y crois pas. Je n’y crois plus.
Oui je pourrais tout ça Princess! Mais moi je trouve ça laid, lâche et trop humain. Ajoutes-y le
mouton et tu as compris Princess… tu comprends?
Mais bon tu as raison. J’ai compris… alors je t’aime pour exister. Simplement comprends moi Princess. Comprend-moi et je reviendrai!
Moi je pédale pour m’évader, j’écris pour me consoler. Et je photographie pour te le montrer! (Slovénie)
