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En route pour la Zambie

Km 32’852, Katima Mulilo, Namibia.

-De retour sur la route après une improbable mais agréable pause de 54 jours-

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En route pour la Zambie

De retour à Katima Mulilo

Le 29 septembre dernier c’est par cette ville, Katima Mulilo, que j’entrais en Namibie pour un séjour qui ne devait durer que 2 mois au maximum… Aujourd’hui plus de 10 mois ont passé et c’est par cette même ville, tout au nord-est de la Namibie dans la fine bande de Caprivi, que je quitte ce magnifique pays qu’est la Namibie.

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Kalahari: de jour mais d’ennui

 

 

Km 26’400, Sekoma, Botswana.

« Bientôt, déjà, le Kalahari sera derrière moi. Il fera partie d’un passé que je me crée à mesure que j’avance dans une Afrique où je n’ai ni passé ni futur. Je ne fais que passer »

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Un passé que je me crée à mesure que j’avance dans une Afrique où je n’ai ni passé ni futur. Je ne fais que passer

Le 27 janvier 2016, je rejoins WIndhoek après la longue traversée du Namib aux hauts plateaux depuis Walvis Bay. Mais alors que je venais à Windhoek avec une seule idée: réparer mon appareil photo et continuer ma route rapidement, je serai parti quelques 9 jours et 10 nuits plas tard et cela tandis que mon apparareil n’ai pas été réparé et, dans les faits, envoyé à Johannesbourg.

En fait j’ai rencontré du monde, ce qui change pas mal des derniers kilomètres désertiques. Le dernier cycliste que j’avais rencontré c’était au Malawi au mois… d’août. Mais alors que je venais d’apprendre que mon appareil photo n’était pas réparable c’est  Thomas, du Danemark, qui arrivais. Deux jours plus tard, après avoir partagé bon nombres d’histoires c’est Javier « Colorado » Soriano, lui aussi en plein tour du monde, qui arrivait. Me voilà maintenant avec un danois et un espagnol autour de moi,en bonne compagnie. Finalement c’est Martin, du Danemark lui aussi, qui venait passé ses vacances sur les routes de Namibie, qui rejoignit l’équipe et au bout de 9 jours je reprenais enfin la route après avoir attenteint le total inédit de 4 jours sur la route pour les 3 derniers mois!

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De belles rencontres a Windhoek

Tous les trois ayant découvert le monde de manières plus poussées que moi, je me sentais un peu comme un bébé entre eux. Mais pourtant l’un des seules endroits qu’ils n’avaient tous les trois encore jamais découverts était l’un des seuls que j’avais découverts moi-même et découvre toujours en ce jour: l’Afrique! Moi aussi j’avais donc quelques histoires a raconter.

Mais finalement le temps de reprendre la route est venu. Je repars.

Mais je n’ai pas pédalé 5 km que je croise un autre cycliste. Un ukrainien. 4 mois sur la route et l’Afrique déjà derrière lui. 150 km par jour. Impressionnant. J’ai moi-même débuté en Namibie le 29 septembre 2015 alors qu’il n’a quitté l’Ukraine que deux semaines plus tard… Le même transport mais pas le même chemin…

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Le temps de reprendre la route est venu

Adieu Namibie

« La Namibie se termine. Un gros, un beau morceau derrière moi. Le pays dans lequel j’ai le plus pédalé avec 3’242 km de routes. Me voici maintenant à la frontière avec le Botswana. Chaud. Ennuyant. Kalahari ça rime avec ennui.

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Adieu Namibie

Pourtant les alentours de Windhoek étaient plutôt plaisant . verdoyant et montagneux. C’est même sous la pluie que j’ai terminé mon premier jour de retour sur la route. Entre deux orages la savane était bien belle. La nuit tendrement boueuse et entouré… de vaches.

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Les alentours de Windhoek sont plaisant, verdoyant et montagneux

Mais hier s’est fait plus ennuyant. A peine quelques babouins, phacochère ou tortue écrasée pour changer d’une route longiligne et inchangeante contrairement au vent qui semble venir de là où je vais.

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Au pays des phacocheres

Aujourd’hui rien de mieux…si ce n’est une crevaison à la frontière. La première depuis le Zimbabwe, 4000 km derrière moi. Si j’ai fini de pousser dans le sable, et semble til pour un moment, j’ai pas fini de rouler droit. Un seul virage pour les 800 prochains km. 5 ou 6 points de ravitaillement.
En quittant la Namibie je quitte le deuxième pays le moins dense au monde (après la Mongolie). En entrant au Botswana j’entre dans le…3eme moins dense au monde . C’est bien les espaces sont là. Pour les étoiles, les girafes et les dunes ont repassera. En Namibie on reviendra.
Me voici au Botswana. Sur la « Trans-Kalahari ». Peut être la route la moins excitante de mon voyage. Rien à signaler. Des champs, des buissons, des vaches…Heureusement il doit faire « à peine » plus de 35ºC cet après midi. On va brancher les écouteurs et se laisser rouler, rouler, rouler…. ben oui c’est tout droit. « 

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Kang c’est le prochain village sur ma route en direction de l’Afrique du sud.

Très vite je rejoins Tsootsha, 90 km après la frontière. Et très vite l’ambiance est donnée: Kang 280 km. Kang c’est  le prochain village sur ma route en direction de l’Afrique du sud. C’est donc dans une ambiance solitaire que je pédale mon 20’000ème km sur sol africain.

Les kms ont passé, défilé. Voici que vient le 20’000 eme sur le continent africain. Peut être bien le plus ennuyant de tous, celui du Kalahari. Sans collines mais cent camions. En rejoignant Tsootsha j’ai eu droit à un après midi à l’ombre dans ce qui semble être le seul restaurant à la ronde. C’est le moins qu’on puisse dire car mon prochain ravitaillement est situé 285 km après Tsootsha…

Riz et boeuf au menu, bière fraîche pour la sieste… on fête comme on peut. Rien à signaler sur les routes du Botswana.

Pour la folie on repassera

De jour et d’ennui… le Kalahari

De jour mais d’ennui, je traverse le Botswana. Me voici à mi chemin de cette traversée du Kalahari, plate, chaude et comment dire… repetitive? Oui, repetitive c’est cela.

Les jours se ressemblent passablement et les distances aussi, bien qu’elles semblent diminuer à force que je m’approche de l’Afrique du Sud.

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De jour mais d’ennui, je traverse le Botswana.

Ainsi ce matin en m’arretant a Sekoma histoire de m’abreuver -et me desabler- je termine 155 kms en solitaire. Certes il y avait 3 petits villages isolés même pas cartographier, mais bon…

Pourtant bien loin des 285 km qui sépare Tsootsha de Kang, à l’ouest du Namib. 285 sans rien de rien d’autres que des buissons, quelques arbres ainsi que vaches, chèvres et papillons dont certains finissent sous -ou sur- un de ces nombreux camions qui traversent le Botswana en direction de la Namibie et parfois continue au nord jusqu’en Angola, voire même plus haut, le Congo.

Certains d’entre eux s’arrêtent en me voyant et j’ai droit à une bouteille d’eau fraîche, voir littéralement congelée (!), parfois un coca ou autre soda. Souvent c’est là pour ainsi dire mes seules discussions de la journée.

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Pafrois j’ai droit a une bouteille d’eau fraiche, voire litteralement congelee

Discussion de voyageur comme hier avec ce camionneur sud africain qui revenait de Brazzaville en direction de Johannesbourg. Ancien avocat devenu camionneur indépendant car « le bureau c’est ennuyant », j’ai eu droit moi aussi à de beaux récits. La traversée de l’Angola, « pays le plus chère du monde », « 14 jours sur des routes pourries » etc… au final les rencontres sont rares mais souriantes. Sur la selle ou sur un siège, la solitude est plus qu’une coutume une réalité au Botswana.

 

Bivouaquer dans ces conditions n’en est que plus facile, encore plus facile qu’en Namibie où parfois les interminables grillages ou barbelés qui longeaient les routes m’empêchaient de m’enfiler quelque part, derrière un buisson, un arbre, à l’abri des regards.

 

Cependant les bords de routes bien que verdoyant en cette saison n’en reste pas moins sableux. Impossible de s’égarer, du moins de pédaler, hors de cette route bien goudronnée qui me mène droit sur Pretoria. Les quelques sentiers qui s’en vont ici et là n’en reste même pas en rêve. Peut être cauchemar… le sable est bien trop profond.

Mais le Kalahari vit l’été. Et l’été amène la pluie par ici. Ainsi les après midi sont chargés d’électricité et dans cette énorme plaine qu’est le Kalahari les orages sont visible loin, très loin à la ronde. Pédalant sous un soleil de plomb j’ai parfois en vue 4 ou 5 orages de toutes tailles qui m’entourent. Spectacle impressionnant qui peut lui aussi devenir cauchemardesque si ma route s’enfile au dessous de l’un d’eux. Au centre de la bête, vent violent, tout deviens plus compliqué.

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Les orages sont visibles loin a la ronde

Bien que ce destin ne m’a été jusqu’ alors qu’une seule fois dédié. Par chance, j’en terminais avec cette interminable partie de 285 km sans village lorsque l’orage frappa. Après quelques minutes sous la pluie et dans le vent je rejoignais Kang et m’abritais dans une station service qui me servira de toit pour la nuit.

Souvent la chance est au rendez vous du voyageur dont l’audace, peut être, lui permet de la provoquer. De l’apprécier. Toutes ces petites choses insignifiantes qui forment l’entier du quotidien de routier.

Une rencontre, un cri d’oiseau ou de chat sauvage, une crevaison, un orage… des petits rien qu’au quotidien, pris dans notre engrenage égocentrique et de pouvoir -le pouvoir bon dieu le pouvoir!!!- nous ne regardons plus. Trop insignifiant. Sans gloire ni folie. Presque emmerdant. Des petits rien qui pourtant font ce que nous sommes, différemment de ces choses après lesquelles nous courons sans cesse car nous rêvons d’être, de voir et/ou de posséder.

Le bonheur ne se possède pas. Il se vit.

Et peut être qu’en voyageant je réapprend à regarder. Sentir. Profiter. Et certainement à aimer. Simplement.

Dans cette ambiance d’éloignement je continue ma route toujours plus près d’une Afrique du sud qui me servira de dernière grosse étape avant d’entamer ma remontée vers le nord. En avion pour un bout, peut être le tout à vélo? Peu importe je continue sur le sud est pour un dernier détour avant le prochain. Jwaneng n’est qu’à 83 km. Les distances se raccourcissent et bientôt, déjà, le Kalahari sera derrière moi. Il fera partie d’un passé que je me crée à mesure que j’avance dans une Afrique où je n’ai ni passé ni futur. Je ne fais que passer.

Et qu’il est trop facile de faire le sage quand tu n’as plus que toi à aimer…

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Bientot, deja, le Kalahari sera derriere moi

Olivier Rochat

 

#jesuissurlaroute… Du désert au hauts plateaux!

Km 25’503, Windhoek, Namibie.

Me voici de retour sur la route, enfin!!! En effet après plus de 11 semaines de pause  j’ai enfin repris la route, et pas n’importe où puisque c’est le Namib qui m’attendait en quittant Walvis Bay. Pour rejoindre Windhoek, la capitale namibienne, c’est pas moins de 350 km de pistes qui m’ont mené à travers le désert du Namib puis, retrouvant peu à peu la végétation, jusqu’au haut plateau à plus de 2’000 mètres d’altitude au sommet du dernier col, le Kupfergberg. Une route belle et changeante mais difficile puisque pas un seul village ne se trouvais sur ma route. C’est donc bien chargé que j’ai effectué cette difficile route, presque une expédition en somme.

Malheureusement depuis mon retour à Walvis Bay mon appareil photo ne fonctionne plus. Je me trouve actullement à Windhoek dans l’espoir de le réparer depuis plusieurs jours déjà. Les photos de cet article ont donc été prises avec mon téléphone portable.

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Me voici de retour sur la route, enfin!!!

 

On prend les mêmes et on recommence (24 janvier 2016)

Ce matin je reprends la route après plus de 11 semaines de pause. Le sentiment est bizarre, renforcé par la géographie de ce lieu, de cette route, la C26, qui me mène sur la capitale Windhoek.

En effet je commence fort avec la traversée du Namib puis dans un second temps 3 cols dont le dernier est le plus haut de Namibie (Kupferberg pass 2’050m). Le tout sur les pistes, bien sûr, et sans possibilité de ravitaillement à priori. Tout du moins pas plus de village que de magasins sur les 350 prochain kms. Quelques fermes se trouvent le long de la 2ème partie, ce qui devrait m’offrir quelques ravitaillement. Du moins je l’espère car la vingtaine de litres d’eau que j’emporte avec moi ne suffiront absolument pas pour effectuer l’entier de la route.

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Le sentiment est bizarre, renforcé par la géographie de ce lieu, de cette route, la C26, qui me mène sur la capitale Windhoek.

Au loin se dresse une rangée de dunes impressionnante qui me rappelle que l’atlantique est déjà loin, bien qu’il ne soit qu’une dizaine de kms derrière moi… Sans transitions, aucune, me voici sur la route. La température va grimper, le goudron s’arrête tout bientôt… l’aventure quant à elle continue. Ou reprend c’est selon…

A travers le Namib (26 janvier 2016)

 

Beaux, chaud et sec, les deux derniers journées jours ont été difficiles. Traverser le Namib n’est pas facile, mais km après km la végétationr refait peu à peu son apparition.

En deux jours (et une nuit) j’ai déjà utilisé 25 litres d’eau et malgré l’utilisation de crème solaire mes bras et jambes sont plus rouges que bruns. Au moins le vent souffle avec moi. Je croise bon nombre de 4X4 et certains d’entre eux s’arrêtent, me proposant de l’eau ou de la nourriture, parfois même une boisson fraîche oh combien bienvenue.

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Beaux, chaud et sec, les deux derniers journées jours ont été difficiles.

Hier après-midi j’en terminais avec le premier col, le Kuisebpass. Un col qui marque la fin du Namib, se faufilant entre des collines caillouteuses dans une chaleur étouffante. Mais c’est déjà le col du Gamsberg qui se présente en face de moi, probablement le plus dur de cette route.

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le Kuisebpass. Un col qui marque la fin du Namib, se faufilant entre des collines caillouteuses dans une chaleur étouffante.

Ce matin je suis entouré d’herbes et buissons et mêmes de petits arbre. Quelques fermes se trouvent sur ma route. C’est dans l’une d’elle que je m’arrête. L’occasion rêvée pour un peu de repos, profiter d’une boisson et d’un peu de nourriture vendue sur place et parler un peu.

La plupart des gens que je croisent sont très amicaux et chaque jour je croise des touristes. Hier c’est deux voitures de touristes brésiliens qui se sont arrêtées pour me prendre en photos, des finlandais m’ont offert un peu de nourriture alors qu’un gros camion de… Suisse m’a permis un petit mais bienvenue ravitaillement en eau et ce matin je croise un groupe d’allemand dans la ferme-guesthouse où je me ravitaille.

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km après km la végétationr refait peu à peu son apparition.

Sinon j’ai la chance d’appercevoir bon nombre de zèbres dans le coin. La nuit dernière, bivouaquant je pouvais les entendre marcher autour de ma tente durant une bonne partie de la nuit. La nature est belle, simple et sauvage, peu dérangée au final.Mais Windhoek est encore loin…

 

Sur les hauts plateaux (28 janvier 2016)

En Namibie, je n’ai pas beaucoup à dire. Mais j’ai beaucoup à voir.

En encore suffisamment d’énergie pour écrire.

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En Namibie, je n’ai pas beaucoup à dire. Mais j’ai beaucoup à voir.

Hier soir, après une journée sans fin de 9 heures à pédaler (sans les pauses) à travers les hauts plateaux verdoyants j’ai rejoins Windhoek. Enfin! Il est maintenant temps de se reposer car après plus de 350 km de pistes avec plus de 3’000 mètres de dénivellation positive, je peux sentir mes jambes lourdes. Très lourdes. Les bras bronzé à l’extrême et le menton… brûlé. Une grande première et résultat de pédaler avec le vent de face-

Le Gamsbergpass fut une ascension superbe, l’une des toutes belles de ce voyage mais aussi l’une des plus dure. Virage après virage je montais en altitude, lentement, sur cette route caillouteuse, parfois bosselée, avec un soleil aussi fort que prévu. Chaque virage m’offrait plus de vues, plus de plaisir mais aussi…. plus de difficultés.

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Virage après virage je montais en altitude, lentement, sur cette route caillouteuse, parfois bosselée

Lorsque j’ai enfin rejoins le col, un peu de 1’800 mètres au-dessus du niveau de la mer que j’avais quitté quelques jours auparavant à Walvis Bay, il était déjà 5 heures du soir et au moins il ne faisait plus trop chaud (mais suffisamment chaud). Le vent changeait et maintenant je l’avais en pleine face, réalisant que je l’aurais de face probablement jusqu’à Windhoek, quelques 130 km plus loin.

« Oh Yeah! », je pensais,pensant être un mélange de stupidité et de folies,a vant de me souvenir ce qui m’étais venu à l’esprit il y a déjà très longtemps: la destination n’a aucune raison d’être si tu n’as pas de chemin pour l’atteindre. C’était mon chemin pour ce jour. Demain sera un autre jour, une autre destination, un autre chemin. J’ai choisi de pédaler pour un moment parce que ça me rend heureux et plein de vie(s). Trop lent pour tricher mais suffisamment rapide pour atteindre, pour rêver et plus que ça: les sentir, mes rêves, avec toutes les imperfections que mes rêves ont.

D’un autre côté solitude n’est pas bonheur…

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la destination n’a aucune raison d’être si tu n’as pas de chemin pour l’atteindre. C’était mon chemin pour ce jour.

Je n’avais pas vu une seule voiture de  toute l’après-midi et des 8 litres d’eau que j’emportait avec moi à midi, il ne m’en restait plus qu’un seul. Insuffisant pour passer la nuit. Ma route descendait derrière le col sur quelques centaines de mètres puis grimpait une petite colline. Quand j’ai eu rejoins cette dernière je pouvais voir que ma route ne serait pas plate du tout sur les kms à venir. Colline après colline, j’appercevais ma route, fine bande de terre, se faufiler à travers ce vert panorama. Me rappelant un peu la Tanzanie…

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Colline après colline, j’appercevais ma route, fine bande de terre, se faufiler à travers ce vert panorama. Me rappelant un peu la Tanzanie…

Quelques fermes isolée, des vaches entourées de… babouins, tel était dorénavant mon univers en direction de Windhoek. Le désert du Namib que j’avais quitté… hier matin semblait déjà loin. Presque comme un autre continent.

Pourtant j’étais toujours en Afrique, toujours en Namibie. Une fois de plus découvrant de grosses différences dans ce continent que trop souvent les gens qui n’y sont jamais allé mettent dans une petite boîte et oublient que l’Afrique c’est 54 états indépendants, des milliers de langues, combien de religion (?) et beaucoup de choses je n’apperçois pas moi-même.

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j’étais toujours en Afrique, toujours en Namibie.

Le fermier m’avait dit à propos de la Namibie: « la perle cachée de l’Afrique ». Il me donna de l’eau. Assez pour rejoindre Windhoek et après une journée à grimper les collines les unes après les autres jâi trouvé un autre chemin pour ce soir: une bière fraîche. Et une autre destinations: un bon lit. 

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une journée à grimper les collines les unes après les autres

Avant de très bientôt rechercher de nouvelles destinations en empruntant de nouveaux chemins. Sur la route à nouveau…

Olivier Rochat