Km 55’838, Nouadhibou, Mauritanie.
-dont 1’528 en Mauritanie-
Durant 1 mois j’ai découvert quelques régions, souvent merveilleuses, de la Mauritanie.
Les dunes de l’Adrar
En compagnie de Pedro, voyageur espagnol, je me suis fait surprendre par le côté « photogénique » des paysages mauritanien, très particulier et différents de ceux vécus précédemment en Afrique subsaharienne.
En voici quelques uns:
Le long du fleuve Sénégal, les villages sont construits de magnifiques maisons de terres cuites et peuplés, à grande majorité, de Peuls.
Le fleuve Sénégal. Au sud de ce dernier (droite sur la photo), le Sénégal, le sahel. Au nord (d’où la photo est prise), la Mauritanie, le Sahara. Nous quittons l’Afrique subsaharienne. Ici le village de N’gorel, notre dernière nuit parmi les Peuls.
Une piste, bonne, nous mène villages après villages au milieu d’un sahel aride. (Photo par Pedro Alonso)
De Aleg à Nouakchott, nous passons nos premiers kilomètres dans le Sahara. De nombreux nomades côtoient notre route.
Pour changer du bitume, nous nous égarons sur les dunes que traversent notre route.
Le Sahara nourrit mes fantasmes depuis longtemps. Il les nourrit toujours aujourd’hui.
Après Nouakchott le vent nous balaie. Rien ne le freine. Il nous bouffe littéralement et, parfois, nous roulons de nuit car il y souffle moins fort. (Photo par Pedro Alonso)
Ainsi l’enfer débute. Ainsi l’enfer nous ouvre sa porte. Nous ouvre sa gueule. (Photo par Pedro Alonso)
Enfin, nous débutons l’Adrar, une région plus intéressante, chargée d’Oasis et de montagnes. (Photo par Pedro Alonso)
Tergit, notre premier oasis. Nous nous y reposerons 1 jour.
Entre les oasis, des dunes nous entourent. Le sable est projeté sur notre route, formant des gonfles importantes, déblayées régulièrement. (Photo par Pedro Alonso)
Le magnifique village de Tounghad, village aux maisons de pierre entourant un oasis en flanc de montagnes.
Mais la route pour parvenir à ces lieux isolés n’est jamais facile. Les rivières asséchées sont pleines d’un sable profond. Après de nombreuses collines, il nous faut pousser! (Photo par Pedro Alonso)
Après le sable, ce sont les cailloux qui nous freinent.
Le passe Nouatil nous offre quelques merveilleux panoramas.
Nous avons suffisamment d’espace. Pour nous seul…ou presque.
De retour sur le goudron, la route de Choum nous offre encore quelques beaux panoramas…
…ainsi qu’un couché de soleil époustouflant.
Enfin c’est sur le toit d’un train considéré comme le plus long du monde que nous quittons l’Adrar. Il transporte chaque jour d’énormes quantité de minerai de fer. Nous passerons 15 heures sur le haut des minerais.
Le train peut mesurer jusqu’à 3 kilomètres de long.
Mais la Mauritanie sait aussi accueillir. Nous y passons nos deux dernières nuit en (très) bonnes compagnies, choyés comme rarement. (Photo par Pedro Alonso)
Olivier Rochat