Archives pour la catégorie 1 Ethiopie

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Kenya Turkana

Km 12’313, Kalakol, Kenya.

Le 25 mars 2015 sur le coup des 13h30 (heure locale : GMT +3) j’ai franchi la petite douane kényane de Todanyang. C’est donc dans un sableux No Man’s Land que j’ai débuté mon aventure kényane afin de tourner le dos à cette aventure éthiopienne riche de 2’233 km pédalé durant 34 jours entre Metema et Omorate. Le long du sauvage Lac Turkana j’ai donc entamé une nouvelle aventure : le Kenya. Par les pistes !

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j’ai donc entamé une nouvelle aventure : le Kenya.

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Omo Valley

Km 12’145, Omorate, Ethiopie.

Le début d’un nouveau voyage? La fin de l’Ethiopie! Le début de nouvelles émotions? Et certainement la fin de certaine « éthiopienne sensations » : Celle du gamin de rien, de la mendicité permanente, des cols à n’en plus finir (j’ai grimpé 24 cols en Ethiopie), du Fanrenji aussi…Me voici maintenant (21 mars 2015) à quelques centaines de kilomètres du Kenya. Enfin!!! c’est qu’après près de 5 semaines et plus de 2000 kilomètres en Ethiopie j’ai besoin de changer d’air! Le Kenya s’ouvre à moi, ou presque… Et l’Ethiopie, comme Aswan le fût pour l’Egypte ou la Savane pour le Soudan, a garder le plus beau pour la fin: la Vallée de l’Omo!

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A travers la vallée de l’Omo!

WELCOME TO OMO VALLEY!

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La course au Kenya et 6 mois sur la route, déjà!

Km 11’780, Arba Minch, Ethiopie.

Température à hauts degrés, paysages à s’émerveiller, comportement à oublier… bienvenue dans l’Omo Valley. La course au kenya a débuté. Avec un seul but: accélérer…

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Petit village typique du sud de l’Ethiopie.

J’aime bien jouer avec mes mots mais si parfois c’est pesant que pourrais-je faire d’autre? Ici, au sud de l’Éthiopie, le nord et ses hauts plateaux viennent à me manquer. Au moins là-bas, au Nord, j’étais le « Farenji « . Au moins là-bas derrière le « money » lancé par les gamins il y avait un partage. Un tant sois peu de dialogue, un sourire derrière une photo, un rire derrière un gentil mot. Au moins là-bas, au Nord, j’étais quelque chose. Car si au centre de l’Ethiopie, à Addis Abeba, à Weldiya ou au Tarmaber ça allait mieux, ici au Sud, je ne suis rien. Même pas un « farenji ». Dans le meilleur des cas je suis « China ». L’étranger chinois. Oui dans le meilleur des cas c’est ainsi que l’on m’appelle: China! Mais la plupart du temps je ne suis rien. Ou alors une cible. Une cible sur qui cracher, un vélo sur lequel s’accrocher, un homme sur lequel crier « money money money »…

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