Archives du mot-clé Bike for Africa

La « plus belle route » d’Afrique

Km 12’780, Eldoret, Kenya.

C’est en quittant le Lac Turkana que j’ai découvert ce que j’ai appelé: la plus belle route d’Afrique. En effet malgré son statut de « route principale » j’ai pédalé durant 220 km sur une asphalte détruite  qui s’est mélangée aux cailloux, aux sables et parfois à la boue… En quittant Kalakol j’étais content de retrouver l’asphalte… Il n’en est rien. C’est donc depuis cette route monstrueusement merdique que j’ai découvert le Nord du Kenya. De beaux paysages, par moments monotones mais qui devinrent plus beau lorsque je me remis à grimper sur les hauts plateaux puis carrément industriels  en arrivant aux portes de Kitale puis enfin d’Eldoret, où je me trouve actuellement. Mais si j’ai découvert une route de merde (j’ai pas trouvé d’autre termes désolé) j’ai également découvert l’esprit kényan. Un esprit magnifique qui m’a plu (je pourrais dire agréable, calme, respesctueux et pleins d’autre encore). Ainsi le long de cette route j’ai dormi chaque soir chez l’habitant…

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La plus belle route d’Afrique

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La course au Kenya et 6 mois sur la route, déjà!

Km 11’780, Arba Minch, Ethiopie.

Température à hauts degrés, paysages à s’émerveiller, comportement à oublier… bienvenue dans l’Omo Valley. La course au kenya a débuté. Avec un seul but: accélérer…

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Petit village typique du sud de l’Ethiopie.

J’aime bien jouer avec mes mots mais si parfois c’est pesant que pourrais-je faire d’autre? Ici, au sud de l’Éthiopie, le nord et ses hauts plateaux viennent à me manquer. Au moins là-bas, au Nord, j’étais le « Farenji « . Au moins là-bas derrière le « money » lancé par les gamins il y avait un partage. Un tant sois peu de dialogue, un sourire derrière une photo, un rire derrière un gentil mot. Au moins là-bas, au Nord, j’étais quelque chose. Car si au centre de l’Ethiopie, à Addis Abeba, à Weldiya ou au Tarmaber ça allait mieux, ici au Sud, je ne suis rien. Même pas un « farenji ». Dans le meilleur des cas je suis « China ». L’étranger chinois. Oui dans le meilleur des cas c’est ainsi que l’on m’appelle: China! Mais la plupart du temps je ne suis rien. Ou alors une cible. Une cible sur qui cracher, un vélo sur lequel s’accrocher, un homme sur lequel crier « money money money »…

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Tarmaber et centiments, fin de la 2ème partie

Km 11’268, Addis Abeba, Ethiopie.

Du pieds des montagnes à leur sommet, entre savane et haut plateaux…

50 kilomètres durant, traversant les forêts et chevauchant les falaises, il t’emmène jusqu’au hauts plateaux éthiopiens. A son pied tu y croise encore des chameaux, à sa tête, le vent te glace les membres. C’est le col du Tarmaber. 50 kilomètres d’ascension continuelle pour un dénivelé positif impressionnant de 2100 mètres. C’est sur la route d’Addis Abeba, capitale éthiopienne et fin de la deuxième étape de mon voyage, que je l’ai découvert…

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il t’emmène jusqu’au hauts plateaux éthiopiens.

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Gamin de rien

Km 10744, Mersa, Ethiopie.

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Les gamins d’Ethiopie reste, pour tout cycliste qui s’aventure en Ethiopie, une aventure en soit.
Depuis mon arrivée en Ethiopie, voici déjà deux semaines, je découvre un pays magnifique. Magnifique certes mais pauvre certainement. La misère est quotidienne ici et les gamins, m’apercevant, ne se font pas prier pour me courir après et me demander de l’argent avec leur Money! Money! incessant. Parfois ils s’écrient youyouyou ou alors Farenje. Ce qui signifie étranger. De temps en temps, je leur donne un crayon, un caramel ou un ballon. Ensemble c’est alors quelques instants émouvants, la rencontre de deux mondes. Mais il arrive que les plus teigneux me lancent des cailloux et me poursuivent sur plusieurs kilomètres avec une énergie démentielle. S’en est devenu très fatiguant. Plus fatiguant que les routes pentues de l’Ethiopie certainement. Et puis J’ai aussi reçu une tomate et un coup de pied. Ainsi les gamins d’Ethiopie restent, pour tout cycliste qui s’aventure en Ethiopie, une aventure en soit. Mais pas que… Pour moi j’en ressors ce texte. Parce que le gamin, qu’il soit riche ou rien, c’est notre avenir. Notre demain…

 

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Nil (la chute) et hauts plateaux (l’intro)

Km 10’333, Bahir Dar, Ethiopie.

Entre le Nil et moi c’est une longue histoire. Une histoire qui dure depuis plus de 2 mois et 4’300 kilomètres. En voici la chute…

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Entre le Nil et moi c’est une longue histoire. Une histoire qui dure depuis plus de 2 mois et 4’300 kilmoètres. En voici la chute…

La chute du Nil… A 36 kilomètres de Bahir Dar, se trouvent les chutes du Nil. Superbe à admirer malgré le « peu » d’eau qui y coule en ce mois de février. En effet c’est la saison sèche en Ethiopie, la saison des pluies étant de juillet à mi-septembre. Mais peu importe moi je profite de quelques jours de repos à Bahir Dar donc je fais un peu de tourisme et c’est avec grand plaisir que j’ai pu admirer le Nil une toute dernière fois. Avant de le retrouver, peut-être en Ouganda, sous le nom de Nil Blanc… En effet, entre le Nil et moi c’est une longue histoire. En voici déjà la chute. A défaut de fin… Enfin on verra bien.  En Afrique tout n’est que probabilité.

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Les chutes du Nil de près

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