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The Warm Heart of Africa

Km 18’070, Wenya, Malawi.

Tombé sous le charme du Malawi, The warm heat of Africa, ou plutôt de ses habitants, et pour changer des écrits habituels, voici quelques petits portraits. Des « portrait de la route » comme je pourrais en faire tous les jours, ici au Malawi.                                                                               Il faut savoir que la région que je traverse est la plus pauvre du Malawi et par conséquent l’une des plus pauvres au monde. Cependant c’est également l’une des plus souriantes et accueillantes que je n’ai jamais traversé. De plus, la route qui mène au Nyika plateau, bien que belle, est très difficile car enjambant de nombreuses collines pour un dénivelé positif important en plus du fait qu’il n’y a plus d’asphalte (hormis quelques courtes portions inexplicable). En arrivant dans le village de Wenya, avec plus de 70 km de pistes dont 2 cols, je n’avais trouvé que deux petits restaurants sur les 100 derniers kilomètres. Certes la région n’est pas surpeuplée mais y ayant croisé de nombreux villages, cela montre la pauvreté du coin.

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Portait de la route du pays surnommé « The warm heart of Africa ».

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Gamin de rien

Km 10744, Mersa, Ethiopie.

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Les gamins d’Ethiopie reste, pour tout cycliste qui s’aventure en Ethiopie, une aventure en soit.
Depuis mon arrivée en Ethiopie, voici déjà deux semaines, je découvre un pays magnifique. Magnifique certes mais pauvre certainement. La misère est quotidienne ici et les gamins, m’apercevant, ne se font pas prier pour me courir après et me demander de l’argent avec leur Money! Money! incessant. Parfois ils s’écrient youyouyou ou alors Farenje. Ce qui signifie étranger. De temps en temps, je leur donne un crayon, un caramel ou un ballon. Ensemble c’est alors quelques instants émouvants, la rencontre de deux mondes. Mais il arrive que les plus teigneux me lancent des cailloux et me poursuivent sur plusieurs kilomètres avec une énergie démentielle. S’en est devenu très fatiguant. Plus fatiguant que les routes pentues de l’Ethiopie certainement. Et puis J’ai aussi reçu une tomate et un coup de pied. Ainsi les gamins d’Ethiopie restent, pour tout cycliste qui s’aventure en Ethiopie, une aventure en soit. Mais pas que… Pour moi j’en ressors ce texte. Parce que le gamin, qu’il soit riche ou rien, c’est notre avenir. Notre demain…

 

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