Chamaux

 Km 6542, Giza, Egypte.

Le temps d’un touriste au Caire, en 15 jours passé au Caire je ne pouvais les manquer : les pyramides de Gize ! J’y suis donc allé, sur un chameau qui plus est. Je les admirés, je me suis fait arnaquer, aussi je ne reviendrai. Mais ça valait la peine et puis… et puis ce beau chameau.

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et puis ce beau chameau.

De mots à maux, voici donc venu le temps du cri de l’animal. Parfois mâle mais souvent mal, parfois mots mais souvent maux, l’animal, bestial, subit. Moi je le met en maux et lui me met en pièce. Parce que l’animal est ainsi en si peu d’instant d’un seul instinct, le sien, il me met malin l’air bêta. Moi j’y noie mes maux, à travers ses maux en quelques mots. Oui les siens, les maux de l’animal. Le mot de l’animal.

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Voici donc venu le temps du cri de l’animal, celui du Chamaux!

Souvient toi il y avait le cri du chien. Chienne de vie, jour d’un temps de chien. Tant de chiens. Errant là moi je les vis car moi j’errais aussi. J’errais là mais si le chien lui ne l’avais pas choisi moi je l’avais choisi. J’avais choisi j’avais le choix j’ai fait celui d’errer. Moi j’errais mais gérant je savais où j’allais… à travers la froide et pénible Bulgarie.

Et puis souviens toi, il y eu le cri du chat. Le Chat mot (en attendant le Sahara). Le mot du chat, turc de surcroît lui fût vexé lorsque la chatière fût fermée. Châtiment qu’il voulu mais qu’il n’eu. Le chat, le mot du chat bien peu malin pour une fois en face du chien. Je découvrais alors Izmir, l’Anatolie et ainsi mes premiers km en Asie. J’attendais alors le Sahara.

Maintenant place au Sahara, alors maintenant place au chameau. Souvient alors au sommet de l’Italie, du sommet de mon plus beau je te disais, chargé comme deux chameaux :L’Italie est à mes pieds! Ben voici que, chargé comme trois chameaux, et oui j’ai pris de l’eau, l’Afrique est à mes pieds! Et c’est le désert que je m’apprête à traverser.

Passo dello Stelvio

Souvient alors au sommet de l’Italie, du sommet de mon plus beau je te disais, chargé comme deux chameaux : l’Italie est à mes pieds !

Le mot du chameau, porteur de tant de maux, le temps des mots porteur des maux. Voici donc venu le temps du cri du Chamaux.

Le chameau, porteur d’eau. Porteur de coup sur toute sa peau, victime d’être animal dans ce monde bestiale diriger par toute une bande. Une belle bande de salaud. Porteur de maux.

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L’espace d’un cri je vais nommer Chamaux.

Et surtout insensible devant cette belle bête certainement bête mais bien loin de l’inutile, qui se nomme chameau, mais que l’espace d’un cri je vais nommer Chamaux. Le Chamaux c’est le porteur d’eau, porteur de vie, porteur d’espoir malgré le noir des maux. Mot à mot, le chameau avance. Chameau patience. Chameau désert. Les maux s’en vont…

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Mot à mot, le chameau avance. Chameau patience. Chameau désert. Les maux s’en vont…

On a beaucoup à apprendre de cette chose là, de ce cri là, le cri du Chameau. Porteur d’eau, porteur de coup sur toute sa peau. Mais si loin de l’inutile et surtout bien que bête si loin si loin de la bêtise humaine. Celle de l’humain qui se croit malin car il maîtrise mieux ses mains…

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Le chameau est là et de son air bêta il reste insensible devant cette pyramide qui soudain devient trois : Les pyramides de Gize

Le chameau est là et de son air bêta il reste insensible devant cette pyramide qui soudain devient trois : Les pyramides de Gize. Le sphinx en contrebas. Mais le chameau lui il ‘sen fout lui porte l’eau porte l’espoir et bien plus patient que toi, les pyramides lui il s’en fout. Ce qu’il veut je n’en sais rien mais ce qu’il fait c’est porter l’eau et plutôt bien. C’est un poème celui du chameau que je nomme Chamaux car porteur de maux sur toutes sa peau c’est un peau haine. La haine de la bêtise celle de l’humain parfois si vilain…La peau c’est celle du chameau. Tout simplement.

Les maux c’est les miens tu le vois bien…

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Alors voilà c’était le cri du chameau car depuis quoi, 100 jours déjà (115 en fait), que je suis parti chargé comme deux chameaux, je lui devais bien ça !

Me voici bien chameaux, je dirais même plus : Chamaux ! L’Afrique est à mes pieds et c’est le désert que je m’apprête à traverser…

Olivier Rochat

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Alors voilà c’était le cri du Chamaux!

 

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