Swaziland

Km 27’805, Piggs Peak, Swaziland.

Siyanemukela!!!

Welcome to Swaziland!!!

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Au Swaziland

De la boue et du sourire, du soleil et de la pluie, des montagnes et à peine entré que déjà presque de l’autre côté. Et oui c’est petit le Swaziland. Minuscule en fait et je m’apperçois que ce pays ne fait même pas la moitié de la superficie de la Suisse puisqu’elle ne couvre que  17’363km2   (contre plus de 41’000 pour la Suisse). C’est pour dire. Et oui ça existe même en Afrique ces tout petit pays. Me voici donc au Swaziland ce pays qui rime tant avec « Switzerland », et dont plusieurs fois certains on cru que j’en venais.

Non non je ne viens pas du Swaziland ni de la Suéde d’ailleurs qui est mon pays d’adoption la plupart du temps.

J’ai beau dire « I come from Switerland ».

On me répond souvent par des: Oh yes I know that country, Zlatan Ibrahimovich, Stockholm… ». Bon Sweden aussi ça rime avec Switzerland apparemment.

Bref… Me voici au Swaziland.

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Bref…Me voici au Swaziland.

Un pays minuscule, disais-je, dont je n’avais guère d’attente mais qui dès mon entrée me rend plus que ça, quand même.

Entré par la frontière isolée de Bulembu après l’interminable mais magnifique ascension des cols de Saddleback et de Bulembu côté sud-africain, les premiers kilomètres ont été pour le moins aventureux. Grimpant puis descendant tour à tour sur une route pour le moins pentue qui n’est autre qu’une piste et donc boueuse après la pluie des derniers jours, j’ai quand même eu droit à un peu d’aventure dès mes premiers instants au Swaziland.

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les paysages presque féerique des premiers instants

Mais pas que puisque les paysages presque féerique des premiers instants ont laissé place au soleil l’après-midi. Et les vues qui vont avec.

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au soleil l’après-midi. Et les vues qui vont avec.

Enfin les sourires des plus jeunes qui, rentrant de l’école à pieds, m’ont suivi pour les plus motivés sur près de 7 kilomètres, sont venu égayer cette première journée.

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es plus jeunes qui, rentrant de l’école à pieds, m’ont suivi pour les plus motivés sur près de 7 kilomètres

Vaches et vues plongeants sur les plaines vertes de l’est m’ont offert une impression de préalpes. Peut-être que Swaziland rime un peu avec Switzerland au fond.

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Peut-être que Swaziland rime un peu avec Switzerland au fond.

Le Swaziland, une monarchie absolue

Je découvre alors ce qui m’a tout l’air d’un pays pacifique et accueillant, en terme de développement à mi-chemin entre les pays les plus pauvre (Ethiopie, Malawi, Ouganda) d’un côté et l’Afrique du Sud de l’autre.  Un pays dont la grande majorité des 1.5 millions d’habitants appartiennent à l’ethnie Swazi dont la langue est le siSwazi, accompagnée aujourd’hui de l’anglais comme seconde langue nationale. Un pays dans lequel on trouva notamment des restes humains datant de plus de 100’000 ans, montrant que le pays a été habités depuis la préhistoire.

Cependant la population actuelle y a migré au cours du 19ème siècle suite aux migrations bantoues et à la guerre qui mettaient aux prises les Boers d’Afrique du Sud et les peuples Zulu. C’est ainsi, après la seconde guerre des Boers, que le pays devint une colonie britannique et obtint son indépendance le 6 septembre 1968.

Swaziland Flag

Le Swaziland obtint son indépendance le 6 septembre 1968.

Cela dit derrière le côté bisounours du premier jour se cache une autre réalité ainsi pour la démocratie on repassera puisque le Swaziland n’est autre qu’une monarchie absolue gouvernée par le Roi Mswati III, qui tient son nom du Roi du XIXème siècle, le Roi Mswati II. En dépit des résistances des groupes d’opposition pour la défense des droits de l’Homme, le Roi Mswati IIIratifia  une nouvelle constitutionen 2005. Le pays demeure donc une monarchie absolue où les partis  politique ne sont perçus que comme des « associations » et la Cour suprême ne peut juger d’affaires pouvant impliquer la monarchie.

En effet, pour la démocratie on repassera.

Mais ça c’est un refrain qui m’est connu par ici et à ce jour je me demande si une pseudo démocratie qui n’en a rien d’une -à part sur le papier- vaut vraiment mieux qu’une monarchie aboslue qui s’assume? Au regard des grands de ce monde, la question reste en suspend mais à lieu d’être.

Pour le reste au Swaziland je dois bien dire que paysages, sourires et natures sont là!

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au Swaziland je dois bien dire que paysages, sourires et natures sont là!

Olivier Rochat

 

18 mois

Km 27’771, Bulembu border, Afrique du Sud-Swaziland.

18 mois. Déjà.

Il y a deux jours de cela en prenant quelques notes sur mon carnet de route je réalise que cela fait 1 an et demi que j’ai pris la route.

Enfin réaliser est un bien grand mot aussi ce soir en y repensant j’ai l’impression que ces 18 mois n’ont pas vraiment existé ou je sais pas, c’est difficile à expliquer.

18 mois loin des miens et j’en arrive à un stade où premièrement mes amis, ma famille ne m’ont jamais autant manqué mais paradoxalement je ne me suis jamais senti aussi bien dans mon voyage et l’envie de continuer. Bien avec moi-même, bien lorsque je roule, lorsque je me repose chez des gens. Bien dans mon corps. Bien dans ma tête. Positif mais sans folie.

Simplement.

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A travers les montagnes

Aujourd’hui c’est le col de Saddleback qui m’a mené à la frontière entre l’Afrique du Sud et le Swaziland que je me pars explorer quelques jours pour mieux revenir dans cette Afrique du Sud qui devient de plus en plus belle mais qui reste un peu pesante par moment.

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L’est de la province du Mpumalanga fut un réel délice pour les yeux, tout du moins lorsque la météo le permettait

L’est de la province du Mpumalanga fut un réel délice pour les yeux, tout du moins lorsque la météo le permettait. Par contre les jambes ont eu droit au souvenir des Alpes et plusieurs cols se sont enchaîné dont le fameux Long Tom pass avant hier puis aujourd’hui le s cols plus isolés de Saddleback et Bulembu qui m’ont mené droit sur la frontière avec le Swaziland où je me trouve actuellement.

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des vues de plus en belles sur Barberton

Un col qui me paraissait facile mais qui fut l’un des plus durs. Dans les faits des pentes monstrueusement raide qui km après km m’offre des vues de plus en belles sur Barberton puis, une fois de l’autre côté, sur le Swaziland. Le soleil étant de retour en ce difficile après midi il est facile de dire que les jours se suivent mais ne se ressemblent pas.

 

Après 26 jours en Afrique du Sud qui ont passé sans que je m’en aperçoive, place donc au petit Swaziland, plus petit pays de mon voyage et 24ème pays (15ème en Afrique).

Ce soir j’ai donc 18 mois de route derrière moi. Et deux constat qui me traversent l’esprit: soit j’ai plus derrière moi que devant moi. Soit ce voyage durera plus de 3 ans.

Dans les deux cas et vu la beauté de la région, demain m’est impatient.

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vu la beauté de la région, demain m’est impatient.

 

Pour le reste et pour ne pas trop en dire, voici déjà quelques images de la région et des ascensions belles et difficile des cols de Saddleback et Bulembu:

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Olivier Rochat

Long Tom panorama

 Km 27’594, Sabie, Afrique du Sud.

Après être resté finalement une semaine complète à Lydenburg, j’ai repris ma route en direction du Swaziland. Pour ce faire c’est le col du Long Tom qui fut sur ma route dès les premiers kms. Un col spectaculaire offrant de nombreuses vues panoramiques mais aussi beaucoup d’humidité. Entre nuage et ciel bleu, surpris par des trombes d’eau lors de la descente, la traversée de l’escarpement du Drakensberg par ce col fut un réel délice et à plusieurs reprises et pour plusieurs raisons je me suis senti pédaler dans les Alpes…

 

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Entre nuage et ciel bleu

Le col du Long Tom sur wikipédia

Le col du Long Tom, en anglais Long Tom Pass, est un col de montagne routier qui relie les villes de Lydenburg à Sabie dans la province du Mpumalanga en Afrique du Sud

Il doit son nom à la présence d’un canon creusot 155mm surnommé Long Tom lors de la retraite des Boers au cours de la Seconde Guerre des Boers en 1900. Le canon tira ses derniers coups en direction des troupes britanniques de ce lieu.

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Le point culminant de la route du Long Tom pass est situé à 2’150 mètres d’altitude.

Il est l’un des plus haut col de la province de Mpumalanga est certainement le plus connu et plus panoramiques. Le point culminant de la route du Long Tom pass est situé à 2’150 mètres d’altitude.
Il est avec le col Robbers l’un des principaux passages est-ouest à travers le Grand Escarpement du Drakensberg.

 Sur la route 

Cette fois ça y est la pluie est de retour. Voici 4 jours qu’il pleut régulièrement et que le soleil a bien du mal a se montrer. Autant le dire, voici 4 jours que je ne l’ai plus vu.
Mais si les 3 derniers jours je les ai passé bien au chaud a Lydenburg où je serai finalement resté une semaine entière, aujourd’hui c’est en pleine descente du Long Tom pass que je me suis fait avoir. Trempé jusqu’au os à près de 2000 mètres d’altitude sans possibilité de m’abriter. Même pas un arbre « C’est que de l’eau », je me plaisais de répondre à Tanya qui me demandait si je pédalais sous la pluie…
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les paysages n’en sont que plus beau et me rappelle mes préférées: les Alpes.

N’empêche… j’ai redecouvert ce que c’est d’être mouillé ET d’avoir froid. 9 mois de soleil australe ça calme!
Mais je me dois de dire que je ne vais m’en plaindre. Bien que je me passerai volontier des trombes d’eau qui viennent et s’en vont me surprennent à tout moment, les paysages n’en sont que plus beau et me rappelle mes préférées: les Alpes.
Celles où tu passes d’un col à l’autre changeant de vue tous les 100 mètres où les yeux éblouis de vues panoramiques au soir tu t’endors en attendant demain.
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où tu passes d’un col à l’autre changeant de vue tous les 100 mètres où les yeux éblouis de vues panoramiques au soir tu t’endors en attendant demain.

Les Alpes et cet incertitude météorologique constante. Commencer un col au soleil. Enchaîner les virages sous les nuages. Une tempête de neige au sommet avec vue sur la vallée d’où tu viens toujours ensoleillée elle. Redescendre sous la pluie. Trouver une auberge pour me rechauffer ce qui reste de mes doigts et cette envie brève de crever lorsque survient ma détestée: la débattue.
Saloperie.
Un chocolat chaud. Une éclaircie. Il est temps de repartir.
Et repartir juste au dessus d’une mer de brouillard qui rend ce col magique et dont la fin en pleine mer de brouillard, trempé par la simple humidité de ce dernier, me rappelle que c’est bien réel.
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trempé par la simple humidité de ce dernier, me rappelle que c’est bien réel.

Mais toujours vivant, dans les faits plus qu’avant, je termine en me disant: le prochain c’est pour quand?
Et là généralement le prochain n’est pas pour demain. Le prochain c’est maintenant.
Alors de la furka je passes au nufenen mais je sais bien que s’il neigeait au sommet du premier ce sera certainement pire au second. Mais j’y vais. De l’autre côté c’est le Tessin.
Heureusement ce sera soleil au sommet. Mais ce n’est pas de la chance. C’est les Alpes. Et déjà le Tessin. En route pour les grisons…
Encore je continue sur la vallée d’après, le col prochain où cette route serpentant la montagne n’a rien de magique, tout lui vient de l’humain. Mais pourtant un seul pouvoir, profond, celui de me rendre vivant.
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cette route s n’a rien de magique, tout lui vient de l’humain. Mais pourtant un seul pouvoir, profond, celui de me rendre vivant.

 Les Alpes.
 Et l’incertitude de l’imagination face au souvenir. La même que je vis dans ces montagnes aujourd’hui, à l’autre bout du monde. En Afrique.
Tellement en Afrique d’ailleurs que la neige ne s’est pas pointée, la mer de brouillard n’était qu’un petit lac qui me surpris quelques fois. La débattue est restée dans les Alpes, mon vélo pesait 30 kg de plus et un col dans la journée c’est suffisant.
Mais les virages étaient là. Le soleil, les nuages, la pluie sous ce ciel dansant aussi. Des panoramas poétique. Et cette route qui tel un serpent me mène quelque part. Je sais pas vraiment où…
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Le soleil, les nuages, la pluie sous ce ciel dansant . Des panoramas poétique

Cette route qui toujours n’a rien de magique. Elle tient tout de l’humain.
Mais pourtant un seul pouvoir, profond, celui de me rendre vivant.
C’est déjà ça…
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A l’autre bout du monde

Olivier Rochat

Mpumalanga

Km 27’537, Lydenburg, Afrique du Sud.

Me voici maintenant dans la province de Mpumalanga, plus précisemment dans la petite ville de Lydenburg. Si quitter Pretoria ne fut pas une mince affaire à cause du traffic notamment cela c’est bien vite amélioré en entrant dans la province du Mpumalanga, à l’est du pays. Cols de montagnes sont m’ont donc accompagné sur la route avant de retrouver le chaleureu accueil sud-africains à Lydenburg où je me trouve depuis 5 jours déjà.

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Mpumalanga c’est toujours l’Afrique

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Petit maux

Km 27’467, Roossenekal, Afrique du Sud.

 

Balmoral, le 3 mars 2015.

Une dame au matin me demande:

« Et tu n’as pas peur de rouler par ici? »

« heu ben pas vraiment, disons que j’évite de rouler de nuit et dans les township mais non, je ne peux dire que j’aie vraiment peur »

« Ah bon, parce qu’hier 4 policiers se sont fait abattre à 5 km d’ici »!!!

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Balmoral au soir

 

En quittant Pretoria

C’est dans une ambiance lourde que je me suis engagé sur la route hier matin, après un premier ravitaillement à Balmoral et lorsqu’en fin d’après-midi je me renseigne pour savoir si la route de campagne que j’emprunte est dangeurese on me dit que non, pas à vélo, et que ce genre d’histoire est courante depuis toujours en Afrique du Sud.

Bon.

Voilà 2 semaines que je suis en Afrique du Sud et après plus d’une semaine d’attente pour raison administrative reprendre la route me fait un bien fou.

Bien qu’accueilli à maintes reprises, parfois ce fut pesant. L’Afrique du Sud semble s’enfoncer gentiment dans une petite crise et la semaine dernière plusieurs universtités ont été fermées. Des étudiants en colère et réclamant un meilleur accès à l’éducation pour les plus pauvre ont notamment mis le feu à celle de Pretoria alors qu’à la mi-temps d’un match de Rugby entre blanc des noirs sont venus manifester. Le match a dégénéré en bagarre général.

Certains médias blancs parlaient d’attaque de noir alors que les images montraient des étudiants noirs brandissant des pancartes et se baladant sur la pelouse alors que les joueurs étaient aux vestiaire et soudain quelques dizaines de blancs courir en direction des manifestants et assené de nombreux coups…

La tension semble être à son comble et le président Zuma et sa gestion catastrophie du pays n’aide personne. Chacun y va de sa verité et par moment l’Afrique du Sud représente tout ce que je hais avec ses divisions raciales et lorsqu’en traversant Pretoria j’entends un blanc s’écrier « rentre chez toi » à un noir qui mendie au milieu de la route avant de s’arrêter donner quelques pièces à un blanc qui mendie lui aussi, j’ai du mal à me positionner. « Le pauvre est brûlé par le soleil » ajoute on.

En me faisant visiter le très beau bâtiment gouvernemental, on me répond d’une petite pique lorsque je dis honnêtement que je le trouve très beau: « ça aussi ce sont les blancs qui l’ont construit » avant de continuer en montrant du doigt les détritus qui sont dans le parc que le gouvernement noir vient d’ouvrir aux étudiants: ça par contre ce sont les noirs.

J’ai presque envie de dire que ce qui permet à une bonne partie des 4, 5 mio de blancs de soutenir un rythme de vie occidental, c’est quand même un peu grâce à l’exploitation d’une bonne partie des 45 millions de noirs dont beaucoup travaillent pour à peine 5 dollars par jour…

En fait en Afrique du Sud je rentre dans un pays développé mais pour certaines choses j’ai l’impression de revenir 150 ans en arrière…

Tous les jours’ j’ai droit à des discours différents, les blancs-ci, les noirs-ça mais pourtant, j’en convient, l’Afrique du Sud représente aussi ce que je me dois d’aimer: la SOLIDARITE.

En tant que voyageur et qui plus est à vélo avec déjà plus 21’000 km en Afrique derrière moi, ici j’ai tout pour moi. L’accueil et le respect. Noirs et blancs me regardent avec intérêt et ont visiblement du plaisir à m’aider. M’offrir un lit, parfois plus, lorsque la situation le permet. Ou comme hier surpris par la nuit sur une route secondaire mais horriblement bondée et entourée de grillage qui empêche tout camping sauvage je me dis que finalement le meilleur que je puisse faire est d’appliquer ce que la culture africaine-ou ce qu’il en reste- m’a appris: aller vers les autres. Sourire, Bonjour, comment allez vous. Moi ça va bien. Merci…

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C’est donc dans un camp de travailleur que je planterai ma tente

Intelligence émotionnelle.

C’est donc dans un camp de travailleur que je planterai ma tente, endormi par une musique
de Johnny Cash autour d’un feu de bois.
Les histoires entendues ces derniers jours à l’esprit… et si l’un d’entre eux avait un flingue?

Au final les histoires semblent être surtout bonne à raconter et je me réveillerai bien vivant.

Ce matin j’entre dans la province de Limpopo, toujours en direction opposée du cap.

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une route inadaptée à l’étonnante quantité de traffic

Après 3 jours qu’en terme de cyclisme je qualifierai de merdique faute à une route inadaptée à l’étonnante quantité de traffic, je pénétre enfin les montagne. au pied du plus haut col de la région à 2331 mètre d’altitude, La circulation baisse. Entouré de champ, de collines puis déjà de montagne, je découvre encore une fois la magie du voyageur. Celle de passer d’un monde à l’autre en permanence malgré une vitesse qualifiée par beaucoup de désuète.

18 mois pour un trajet qui se vole en 18 heures.

Comme me disait récemment John rencontré au Malawi: ce qui reste ce n’est pas ce que tu as vu. Mais ce que tu as vécu.

Les rencontres ne sont pas écrites sur les cartes. les souvenirs non plus. Et voyager de cette manière me permet de passer d’un monde à un autre, de dormir un jour chez l’oppresseur et le lendemain chez l’oppresse avec le seul devoir d’être moi-même.

Mais en menfoncant dans les montagnes c’est avant tout à ma carte que je confie, histoire de ne pas me tromper de col et d’entamer enfin les région panoramique de cette Afrique du Sud. Afin de me rapprocher du cap en toute beauté.

Quitte à parfois, souvent, m’en éloigner.

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entamer enfin les région panoramique de cette Afrique du Sud.

Olivier Rochat