Tanzanie Tanzanie

Km 15’501, Singida, Tanzanie.

Tanzanie Tanzanie

J’ai repris la route. Seul. Après quelques kilomètre sans intérêts le vent s’est levé. Au milieu des plaines, inflexible, le vent m’a freiné, éreinté.  Puis les orages sont arrivés. Au milieu d’eux quelques morceaux de ciel bleu. Au centre du ciel, un arc-en-ciel… J’ai continué, un premier orage puis un deuxième m’ont arrosé. A la sortie du second j’ai aperçu mon premier Massaï sur son vélo grinçant… Un parfum de magique et différent, un parfum de liberté pour un besoin d’évasion. En poésie tout simplement…

 

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Après quelques kilomètre sans intérêts le vent s’est levé. Au milieu des plaines, inflexible, le vent m’a freiné, éreinté. Puis les orages sont arrivés.

Tanzanie Tanzanie

Comme un parfum de liberté. Comme un parfum d’infini, de poésie pi d’évasion. Comme un besoin de partir loin comme un besoin d’y rester, d’y profiter et d’y demeurer. Loin. Loin de ce monde arrogant qui est le mien, bien que je n’aie jamais compris pourquoi. Prêt à payer 600 $ dollars pour voir un gorille, aussi magnifique soit-il, dans un continent où avec 6 $ tu peux sauver une vie. Aussi magnifique soit-elle. Et pi après donner 20 $ pour les pauvres qui vont finir dans les poches d’un gouvernement totalitaire et totalement con en espérant obtenir le prix Nobel de la générosité et du bon sens…

Oui aussi magnifique soit -il, le bon sens a disparu. Mais y en a t’il seulement eu?

Dans ce monde qui est le mien

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Aussi magnifique soit -il, le bon sens a disparu. Mais y en a t’il seulement eu?

Tanzanie Tanzanie

Comme un besoin de partir loin pi cette fois d’y rester. Comme un besoin de parler…
Comme un besoin de pédaler. Comme un besoin d’exister. Loin. Loin de ce monde arrogant qui est le mien, bien que je n’aie jamais compris pourquoi.

Si ce n’est que parfois il ferai du bien au monde que je côtoie là, oui qu’il lui ferai du bien de se taire et de faire.

Mais bon je vais pas me plaindre puisque demeure ce parfum de liberté, l’odeur d’un orage qui va péter, pi qui éclate juste sur ma tête au milieu d’une vaste plaine où sous la pluie j’aperçois le ciel bleu, à quelques mètres seulement de moi.

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l’odeur d’un orage qui va péter, pi qui éclate juste sur ma tête au milieu d’une vaste plaine où sous la pluie j’aperçois le ciel bleu, à quelques mètres seulement de moi.

Alors se promène un arc-en-ciel lorsqu’à ma droite un nouvel orage éclate et qu’à ma gauche un autre se termine. Ma route pour un instant passe entre deux. Jusqu’à plonger, à nouveau, au coeur de la bête. Au coeur de l’orage. Mais sous l’arc-en-ciel.

Comme un parfum de liberté…

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Jusqu’à plonger, à nouveau, au coeur de la bête. Au coeur de l’orage. Mais sous l’arc-en-ciel.

 

Tanzanie Tanzanie

C’est en regardant pédaler cet incroyable massai souriant sur son vélo grinçant que j’ai compris que j’étais loin. Loin de ce monde arrogant qui est le mien. Puis le soleil couchant par ses couleurs à rallumé la flamme qui est en moi. Et bien loin, très loin d’un monde où les « dieux » n’ont rien d’autre à foutre que de taper dans un ballon en se foutant sur la gueule, histoire de faire baver le peuple, le contrôler, l’orage s’est terminé. Le soleil s’est couché et la suite est logique: la nuit est tombée. Et entre deux massais, entre deux sourires et dans les plaines de Tanzanie, je me suis endormi…

Loin, très loin mais pas trop, seul mais sans « dieux », j’avais rêvé le jour. Pi j’ai dormi la nuit. Quant au reste, c’est juste de la poésie…

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le soleil couchant par ses couleurs à rallumé la flamme qui est en moi.

Tanzanie Tanzanie

 

 

Comme un parfum de liberté. Comme un parfum d’infini, de poésie pi d’évasion. Comme un besoin de partir loin pi d’y rester. Loin. Loin de ce monde arrogant qui est le mien.

Quant au reste tu le sais bien, c’est juste de la poésie…

 

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C’est juste de la poésie

 

Olivier Rochat

2 réflexions au sujet de « Tanzanie Tanzanie »

  1. Hannelore avec Micha

    Loin de nous, la bise nous accompagne en lisant tes poésies, le ciel est beau rouge dans notre pays. loin de toi mais très souvent avec toi

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    1. Olivier Rochat Auteur de l’article

      salut Hannelore, merci pour ces nouvelles. Je pense bien à vous! Ici pas de bises, plus de pluie ou presque et de beaux et sauvages paysage. Pensée et salutations à Micha. A tout bientôt Olivier

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