Km 6922, Bawiti Oasis, Egypt.
De la poésie parce qu’il en faut et parce que c’est ça, la liberté! La liberté du choix des mots malgré la violence de nos maux. Sans sang, sans maux, en à peine cent mots mais d’un trait. Le mien. Le mot de l’Oasis. Et photos du désert. Ma vie, mon intime, mon sentiment t’importe peu. Mais en poème c’est différent.
Parce que l’humain sans maux n’a souvent que peu de mots à partager…
Parce que l’humain agit comme un singe mais réagit comme un mouton…
Vis dans une fourmilière…Finis par se faire bouffer par les verres.
Mais se prend pour un Roi. (avec un grand R).
Parce que l’humain j’en suis un, un solitaire insolent… un différent pas si indifférent. Parce que j’emmerde les religions mais je sais que c’est important.
Et que pour moi la liberté du respect passe avant celle de l’expression
Parce que NON, je ne suis pas musulman. Parce que NON, je ne suis pas Charlie.
Parce que je suis bien trop peu pour avoir le Cul de dire JE SUIS!
Parce qu’ANAbelle et MIAmort. Mais ni beauté ni amour… juste le coeur entre les os. Les miens.
Parce qu’au fond être malade dans une société malade, c’est plutôt un signe de bonne santé non?
Voici le mot de l’Oasis, bien loin du reste, tout simplement:
Toute ma vie j’ai rêvé d’horizons, Toute ma vie j’ai rêvé de passions,
Souviens – toi je disais : Oasis!
Souviens – toi je disais : Kilimandjaro!
Je craignais que tu résistes
Car en plus je disais : à vélo!
Moi j’avais faim d’infini.
Faut dire on m’avait jamais dit: je t’aime
Et moi je ne pensais qu’à fuir le système.
Toute ma vie j’ai rêvé d’horizons,
Toute ma vie j’ai rêvé différents,
J’ai cherché l’oasis,
A travers mon vélo,
Et pour que plus rien ne me résiste,
J’ai grimpé, grimpé, toujours plus haut!
J’avais gagné l’horizon.
Même plus besoin d’une maison.
Alors un jour jsuis parti!
Tu venais juste de me dire je t’aime,
Et c’était pas un poème!
Même plus à craindre le système
Jsuis parti quand même…
Finalement me voici là au milieu de rien,
Mon premier oasis!
Le début d’un long chemin,
Si si tu vois bien comme j’insiste.
Et puis je me sens bien,
Tu sais je l’ai perdu ce goût de triste…
Ici le Monde est différent,
Elle a pris du retard, tu sais, la Mondialisation.
Et puis j’ai toujours l’horizon,
Mais en plus j’ai gagné l’oasis!
Et à défaut d’être triste,
J’en suis bien content!!! »
Ensuite j’ai quitté l’oasis
Et la vie qui va avec.
Le sable à remplacer les palmiers,
Les chèvres ont cédés face aux rochers.
Le désert à nouveau,
Le désert à vélo.
Toute ma vie j’ai rêvé d’horizons,
Toute ma vie j’ai rêvé différents
Et puis un jour jsuis parti…
Tu venais juste de me dire je t’aime,
Jsuis parti quand même…
Le poème de l’ « oasis » en sans maux mais d’un mot.
OASIS
Toute ma vie j’ai rêvé d’horizons,
Toute ma vie j’ai rêvé de passions,
Souviens – toi je disais : Oasis!
Souviens – toi je disais : Kilimandjaro!
Je craignais que tu résistes
Car en plus je disais : à vélo!
Moi j’avais faim d’infini.
Faut dire on m’avait jamais dit: je t’aime
Et moi je ne pensais qu’à fuire le système.
Toute ma vie j’ai rêvé d’horizons,
Toute ma vie j’ai rêvé différents,
J’ai cherché l’oasis,
A travers mon vélo,
Et pour que plus rien ne me résiste,
J’ai grimpé, grimpé, toujours plus haut!
J’avais gagné l’horizon.
Même plus besoin d’une maison.
Alors un jour jsuis parti!
Tu venais juste de me dire je t’aime,
Et c’était pas un poème!
Même plus à craindre le système
Jsuis parti quand même…
Finalement me voici là au milieu de rien,
Mon premier oasis!
Le début d’un long chemin,
Si si tu vois bien comme j’insiste.
Et puis je me sens bien,
Tu sais je l’ai perdu ce goût de triste
Ici le Monde est différent,
Elle a pris du retard, tu sais, la Mondialisation.
Et puis j’ai toujours l’horizon,
Mais en plus j’ai gagné l’oasis!
Et à défaut d’être triste,
J’en suis bien content!!! »
Ensuite j’ai quitté l’oasis
Et la vie qui va avec.
Le sable à remplacer les palmiers,
Les chèvres ont cédés face aux rochers.
Le désert à nouveau,
Le désert à vélo.
Toute ma vie j’ai rêvé d’horizons,
Toute ma vie j’ai rêvé différents
Et puis un jour jsuis parti…
Tu venais juste de me dire je t’aime,
Jsuis parti quand même…
Olivier Rochat