Km 7177, somewhere in the Desert, Egypt.
Moi j’pédalais à travers vent. Vent dans les dents. Pas très marrant. Le visage voilé par la poussière et par le vent. En manque de toi(t), en manque d’amour. En manque de mini-jupes et de talons hauts, de sourires aux cheveux longs. Et d’yeux bleus également. L’esprit, mâle, tourner vers l’horizon. Et le poignet droit serré, serré, ferme, sur le guidon. Dur(?)… A pédaler comme un cochon…
Parce-qu’écrire c’est exister et qu’exister c’est là le premier pas vers une quelconque liberté.
Me voici donc prisonnier. Prisonnier de mon être. Prisonnier des mes droits. Prisonnier des mes attentes. Prisonnier de mes rêves. Prisonnier de mon cri solitaire. Prisonnier de t’aimer. Prisonnier de ma solitude. Pris aux pièges car Prisonnier du désert.
Ici rien ne sert de crier. A vélo si tu crèves tu crèves. Tu comprends? Je n’écrirai donc pas. D’où ces simple photos. Oui j’ai sorti l’appareil photo. Et j’ai photos. Et puis j’suis remonté sur ma selle. Et j’ai vélo. Point!
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