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Givré!

Km 29’890, Elliot, Afrique du Sud.

Après la belle et difficile traversée du Lesotho, c’est dans la province du Cap-Oriental que j’ai fait mon retour en Afrique du Sud.

En entrant au Lesotho je me souvient avoir été un peu fatigué, malgré l’accueil, de l’Afrique du Sud. La forte criminalité du pays ainsi que sa lourde histoire font que les rapports blancs-noirs sont très particulier. Le rascisme, disons le, est très visible dans toutes les couches de  la société. Cependant après mes derniers pas au Lesotho j’ai découvert une Afrique du Sud plus paisible en me dirigeant vers l’océan Indien.

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Les derniers pas au Lesotho

Je pédalais pénibelement, à la fois contemplant les paysages du Lesotho et fatigué par la mendicité constante. Ma selle cassée et raffistolée, mes chaussures trouées et avec une humeur de…  mmmh, Je ne vais pas dire le mot. 

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Ma selle cassee

 

La route était très mauvaise et la pluie sur le point d’arriver, la frontière n’était plus qu’à 5 km, sans option d’aller nulle part ailleurs depuis cette route.

C’est alors qu’un homme, travaillant sur le bord de la route, me demanda, cassant ma solitude et mauvaise humeur: « où allez-vous? »

Vu que cette route ne menait nulle part d’autre qu’en Afrique du Sud, il m’était clair que c’est vers l’Afrique du Sud que je me dirigeais. Je lui réponds enervé: « A Londres, je vais à Londres! ». Sans la moindre envie de rire.

C’est alors qu’à ma surprise, ne comprenant pas ma moquerie, l’homme répondit: « Oh sérieusement? »

Je terminais sérieusement: « Non je plaisantais! » et l’homme se mit à rire et rire encore avant de me souhaiter bonne chance

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Et grâce à cet homme, j’ai pu quitter le Lesotho avec un grand sourire au visage, profitant des paysages dans le même temps.

Aussi, après 943 kms comprenant 28 cols et des dizaines de collines, il est temps de dire au revoir au Lesotho.

L’un des plus beaux pays que j’aie pu traverser, le plus lent également puisqu’il m’a fallu plus de 71 heures de route pour traverser ces montagnes, mais le plus rapide d’une certaine manière car c’est là que j’y ai atteint ma vitesse maximale de ce voyage, soit 74.2 km/h.

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ma vitesse maximale de ce voyage, soit 74.2 km/h.

 

Le gel côté sud-africain

Le 24 avril 2016

Il a fait froid la nuit dernière, très froid même puisque j’aurai eu droit à un réveil glacial. Pourtant impossible hier soir de m’imaginer que je me réveillerai avec une bonne couche de gel sur ma tente comme tout autour de moi.

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Il a fait froid la nuit dernière

C’est donc avec un thé, bien chaud, que j’aurai commencé mon réveil avant de me recoucher, m’englober dans ce sac de couchage salvateur en attendant que le soleil veuille bien surgir des montagnes qui ont créé toute cette froidure, peu avant 8 heures du matin.

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En attendant que le soleil veuille bien sortir des montagnes

Mais malgré ce réveil pénible, un peu paresseux, une fois n’est pas coutume, le reste, hier, ce matin, ne le fut pas.
Depuis 4 jours que je suis rentré en Afrique du Sud pour la troisième fois, c’est un pays plaisant que je (re)découvre.

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Distances entre les quelques petites villes mais pas trop,

Distances entre les quelques petites villes mais pas trop, cols pour offrir des vues mais pas trop raide non plus, montagnes changeantes, ambiance calme, traffique faible, vent de dos… tout semble être réunis pour une arrivée sereine sur les bords de l’océan indien, le seul hic restant ces interminables grillages qui longent l’entier des routes sur lesquelles je pédale et grâce auxquels ils est très difficle, malgré la solitude du lieu, de trouver un endroit sûr et invible de la route pour planter sa tente.

Hier soir c’est donc en m’enfilant dans un champ pentu et reservé aux moutons que j’ai pu planter ma tente à l’abri des regards, tout en dormant, il est vrai, sur la propriété de quelqu’un.

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cols pour offrir des vues mais pas trop raide non plus,

 

On repart avec du neuf

Le jour d’avant c’est à Lady Grey que j’aurai pu passer un jour de repos. Lady Gray?C’est une petite ville paisible au sud du Lesotho, située dans la province sud-africaine du cap oriental. Ville peu connue, tranquille et charmante et c’est là que vis Grant, cyclo dans l’âme lui aussi, qui m’a hébergé deux nuits, ô bonheur.

Bonheur total car Grant propose également chez lui le seul magasin reservé aux cyclotouriste de toute l’Afrique.

Le site internet de Grant: CycleTouring

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Grant propose également chez lui le seul magasin reservé aux cyclotouriste de toute l’Afrique.

 

Après avoir pédalé 23’000 km avec mes Schwalbe marathon Mondial, c’est  donc avec de nouveaux pneus que je repars. Les touts meilleurs à mon avis, ainsi je suis tranquille pour les 20’000 prochains kms à ce niveau là.

Un « Peut-être bien qu’ils verront l’Europe. » me traverse l’esprit.  L’idée me fait sourire mais ce qui est (presque) sûr, c’est qu’ils verront le Cap…

Après cette pause renouvellement à Lady Grey vint Barkly East 70 km plus loin, une autre petite ville paisible, et maintenant Elliot à 65 km plus au sud. Entre deux? Rien, pas un village d’où ces espaces agréable amenant tranquillité sans pour autant obliger à d’important transport d’eau et de nourritures.

Malgré le mauvais temps qui s’en vient, repart et revient. L’hiver approche…

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Malgré le mauvais temps qui s’en vient, repart et reviens

Ce matin, le col de Barkly, mon dernier passage à plus de 2’000 mètres, m’a lui aussi offert de belles vues sur toute la plaine que je m’apprête à

traverser avant de grimper le prochain col, le col de Satan (« Satansnek en Afrikaan et dieu seul sait ce qui m’y attend) et, enfin, descendre sur l’océan indien.

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De belles vues en m’approchant de l’océan Indien

 

Dans un calme certain je continue donc, à la fois ravi par cette nouvelle Afrique du Sud que je découvre là où, pour une fois, tout ne ressemble pas à des prisons. Les maisons habitées par les blancs n’ont plus ces importantes dispositifs de sécurité, les magasins aussi, les maisons des noirs ressemblent enfin à des maisons et il est plus facile de passer du temps avec les gens sans t’entendre dire que pédaler ici c’est risquer sa viela dernière histoire en date, celle des 5 policiers qui se sont fait abattre sans raison et j’en passe. Non on te souhaite juste « bonne route » ou « profite bien! », sans en rajouter.

Certainement parce qu’il y a rien à rajouter, juste bien rouler… et profiter.

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il y a rien à rajouter, juste bien rouler… et profiter.

Olivier Rochat

 

Swaziland

Km 27’805, Piggs Peak, Swaziland.

Siyanemukela!!!

Welcome to Swaziland!!!

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Au Swaziland

De la boue et du sourire, du soleil et de la pluie, des montagnes et à peine entré que déjà presque de l’autre côté. Et oui c’est petit le Swaziland. Minuscule en fait et je m’apperçois que ce pays ne fait même pas la moitié de la superficie de la Suisse puisqu’elle ne couvre que  17’363km2   (contre plus de 41’000 pour la Suisse). C’est pour dire. Et oui ça existe même en Afrique ces tout petit pays. Me voici donc au Swaziland ce pays qui rime tant avec « Switzerland », et dont plusieurs fois certains on cru que j’en venais.

Non non je ne viens pas du Swaziland ni de la Suéde d’ailleurs qui est mon pays d’adoption la plupart du temps.

J’ai beau dire « I come from Switerland ».

On me répond souvent par des: Oh yes I know that country, Zlatan Ibrahimovich, Stockholm… ». Bon Sweden aussi ça rime avec Switzerland apparemment.

Bref… Me voici au Swaziland.

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Bref…Me voici au Swaziland.

Un pays minuscule, disais-je, dont je n’avais guère d’attente mais qui dès mon entrée me rend plus que ça, quand même.

Entré par la frontière isolée de Bulembu après l’interminable mais magnifique ascension des cols de Saddleback et de Bulembu côté sud-africain, les premiers kilomètres ont été pour le moins aventureux. Grimpant puis descendant tour à tour sur une route pour le moins pentue qui n’est autre qu’une piste et donc boueuse après la pluie des derniers jours, j’ai quand même eu droit à un peu d’aventure dès mes premiers instants au Swaziland.

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les paysages presque féerique des premiers instants

Mais pas que puisque les paysages presque féerique des premiers instants ont laissé place au soleil l’après-midi. Et les vues qui vont avec.

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au soleil l’après-midi. Et les vues qui vont avec.

Enfin les sourires des plus jeunes qui, rentrant de l’école à pieds, m’ont suivi pour les plus motivés sur près de 7 kilomètres, sont venu égayer cette première journée.

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es plus jeunes qui, rentrant de l’école à pieds, m’ont suivi pour les plus motivés sur près de 7 kilomètres

Vaches et vues plongeants sur les plaines vertes de l’est m’ont offert une impression de préalpes. Peut-être que Swaziland rime un peu avec Switzerland au fond.

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Peut-être que Swaziland rime un peu avec Switzerland au fond.

Le Swaziland, une monarchie absolue

Je découvre alors ce qui m’a tout l’air d’un pays pacifique et accueillant, en terme de développement à mi-chemin entre les pays les plus pauvre (Ethiopie, Malawi, Ouganda) d’un côté et l’Afrique du Sud de l’autre.  Un pays dont la grande majorité des 1.5 millions d’habitants appartiennent à l’ethnie Swazi dont la langue est le siSwazi, accompagnée aujourd’hui de l’anglais comme seconde langue nationale. Un pays dans lequel on trouva notamment des restes humains datant de plus de 100’000 ans, montrant que le pays a été habités depuis la préhistoire.

Cependant la population actuelle y a migré au cours du 19ème siècle suite aux migrations bantoues et à la guerre qui mettaient aux prises les Boers d’Afrique du Sud et les peuples Zulu. C’est ainsi, après la seconde guerre des Boers, que le pays devint une colonie britannique et obtint son indépendance le 6 septembre 1968.

Swaziland Flag

Le Swaziland obtint son indépendance le 6 septembre 1968.

Cela dit derrière le côté bisounours du premier jour se cache une autre réalité ainsi pour la démocratie on repassera puisque le Swaziland n’est autre qu’une monarchie absolue gouvernée par le Roi Mswati III, qui tient son nom du Roi du XIXème siècle, le Roi Mswati II. En dépit des résistances des groupes d’opposition pour la défense des droits de l’Homme, le Roi Mswati IIIratifia  une nouvelle constitutionen 2005. Le pays demeure donc une monarchie absolue où les partis  politique ne sont perçus que comme des « associations » et la Cour suprême ne peut juger d’affaires pouvant impliquer la monarchie.

En effet, pour la démocratie on repassera.

Mais ça c’est un refrain qui m’est connu par ici et à ce jour je me demande si une pseudo démocratie qui n’en a rien d’une -à part sur le papier- vaut vraiment mieux qu’une monarchie aboslue qui s’assume? Au regard des grands de ce monde, la question reste en suspend mais à lieu d’être.

Pour le reste au Swaziland je dois bien dire que paysages, sourires et natures sont là!

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au Swaziland je dois bien dire que paysages, sourires et natures sont là!

Olivier Rochat

 

Oh Kavango! -au Kavango-

Km 23’685, Ondangwa, Namibie.

Par des températures caniculaires avoisinant les 40°C, la traversée est-ouest du nord de la Namibie continue.  Après avoir longé,l’Okavango, le troisième fleuve d’Afrique par sa longueur mais l’un des seuls au monde à ne pas se jeter dans la mer puisqu’il se ramifie en d’innombrables petits bras pour former le delta de l’Okavango au Botswana, avant de se perdre dans les sables du Nord du Kalahari, me voici maintenant à Ondangwa, plus grande ville du nord de la Namibie. Ces derniers jours ont été très chaud et si ce week-end je me repose ma semaine de route, bien que plate, ne fût pas de tous repos. Mais malgré la chaleur et quelques passages difficiles, la route fut bonne, goudronnée et souvent avec vent de dos. Ainsi j’y ai pédalé  la plus longue étape de ce voyage, soit pus de 203 km. Avec plus de 2’000km en 24 jours depuis l’est du Zimbabwe, le kaokoweld au nord-ouest de ce vaste pays, et avec lui déserts, vie sauvages et montagnes, n’est plus très loin, c’est peut-être maintenant que la Namibie commence vraiment. Impatient, je me repose encore un moment

Cette partie relativement ennuyante du nord de la Namibie touche à sa fin. Il m’en reste quelques écrits.

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Kavango, là où se trouve la plus forte densité de population noires de Namibie.

Le long de l’Okavango

En quittant Rundu en début de semaine dernière, je m’attaque à une longue ligne droite, continuant encore 150km le  long de l’Okavango et de la frontière angolaise au nord.

« Toujours à un rythme soutenu, toujours en transportant une dizaine de litres d’eau, toujours à plat, toujours sur le tarmac, toujours aussi chaud, toujours aussi droit…

Mais surprise me voici maintenant dans une région plus peuplée, l’Okavango en frontière avec l’Angola et à ma connaissance là où se trouve la plus forte densité « d’habitants noirs » de Namibie.

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un petit village pauvre mais charmant,

Mais sous une chaleur étouffante je découvre que la plupart du temps le vent est avec moi. M’en voici ravi.

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de vastes troupeaux de bêtes qui traversent la route


Le long de la route plus de forêt, remplacée tantôt par de vastes troupeaux de bêtes qui traversent la route, tantôt par une vue sur l’Okavango, un petit village pauvre mais charmant, un bar, un magasin ou une station de police.

 

C’est d’ailleurs dans l’une d’elle que j’ai pu passer ma nuit d’hier, pas des plus romantique mais très pratique à l’abri des regards, des bêtes et simplement tranquille.

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une station de police.

Rien d’extravageant, rien d’excitant.. tranquillement, en direction, toujours, du kaokoweld et le retour dans les montagnes désertiques et l’espoir de vivre un instant unique au milieu des peuples Himbas qui vivent comme autrefois, ma ton dit.

Et de pédaler au milieu de tout ça…

Long et plat, ma plus longue journée de route

203,5 km!

Pour la première fois de ce voyage j’ai pédalé plus de 200 km en une seule journée. Il était temps. La traversée de cette grande plaine, plate, goudronnée et avec vent de dos, n’y est pas pour rien. Cette première partie de Namibie touche gentiment à sa fin et avec elle la difficulté va commencer. Les pistes, les distances, chaleurs, sables, montagne et solitude, le kaokoweld est a porté de roues, encore quelques dizaines, à peine centaines, de kilomètres. Me voici bientôt à Ondangwa, dernière halte avant l’isolement et les pistes.

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203,5 km!

En effet en Namibie pour l’instant je tourne à 140 km de moyenne journalière, en comptant les demi journée d’arrêt, ou plus, dans les rares petites villes que je croise. La route est plate et bien goudronnée, le paysage est souvent boisé et sans vue ni intérêt si ce n’est parfois sur l’Okavango durant les jours précédents. Le vent souvent avec moi, et malgré la chaleur et les litres d’eau que je transporte, 140 km dans ces conditions n’est pas un exploit en soit, loin de là.

Hier après un départ tardif et poussif, le vent s’est mis derrière moi, avec moi. 25-28 km/h durant plusieurs heures. Parfois plus. C’était facile. Presque trop.

Quand soudain, plus de goudron. Une vaste piste, bien tassées à première vue. Tant mieux, j’aime ça les pistes. Au fond je suis venu là pour ça. Mais sans parler j’avais vu trop vite.

Ou quand18 petit km de pistes a première vue tout plat te font regretter d’être venu. La route ondule, la roue avant choc et rechoc, la roue arrière, supportant mon poids et les bagages en plus de l’eau, tire la gueule. Entre sable et cailloux, le choc est rude et soudain s’enfonce, j’ai du sable jusque là, impossible de pédaler. Il faut pousser. Au milieu de cette ligne droite inintéressante.

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La route ondule, la roue avant choc et rechoc, la roue arrière, supportant mon poids et les bagages en plus de l’eau, tire la gueule.

Je transpire autant que je salis . Soudain la Namibie j’en ai jusque là. Dans plus d’un sens du terme.

Mais très loin de son terme, à peine au quart de mon chemin, je continue. La Namibie est grande. Il faudra que je le soit aussi.

Il faudrait.

Un gros 4×4 passe, à toute vitesse. Lui n’a pas besoin de pousser. Pas de salut, pas de surplus. Juste un nuage de poussière qu’il m’envoie à la gueule. En quelques instants, il est déjà loin. Mais moi je suis toujours là. Pour un moment en tout cas. Le temps de traverser ce champ de bosse hostile. Ce champ peu fertile. Si ce n’est poussière. Les yeux presque rougis par la saleté. Qui bientôt le seront.

La Namibie c’est là, j’y suis. Pour le rêve on attendra. La patience est avec moi. Au moins ça.

Au bout de 2-3 heures, les bosses disparaissent, ça redevient plat. Place a l’ennui.

Place à la nuit, retour sur la route principale.

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Au bout de 2-3 heures, les bosses disparaissent

Mais soudain  place aux travaux, un sable certes plat que chaque voiture m’envoie en guise d’air à respirer. 1 bon mètres de terre de chaque côté. La route est travaillée. Derrière? les barbelé! Impossible de s’arrêter, dormir, respirer. Il faut continuer.

Et le vélo dans la route s’enfoncer.

22 heures. Le ciel étoilé, celui d’Afrique, est admirable à regarder. Autant que l’air est détestable à respirer. Cette route n’en fini plus.

Enfin le centre du chantier. Personne. Mais un énorme tas de brique. Derrière lui, me cacher. Essoufflé. Planter ma tente. Le ciel étoilé. Pas le temps de m’y attarder. Dormir.

Ce matin déjà me réveiller. Il fait jour. Effectivement cette route est un vrai chantier. Mais redevient goudron. Redevient ennui. J’arrive à Eenhana. Ondangwa? 100 km ou quelque chose comme ça, tout en ennui.

Un troupeau de vache, peut être le 1000eme. Il fait déjà chaud. C’est toujours plat.
C’est toujours droit…

 

Pour le reste on attendra, mais je suis là, le Kaokoweld, le désert, les montagnes, les distances en l’envie, enfin, s’ouvre  à moi…

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Il fait déjà chaud. C’est toujours plat.

Olivier Rochat