Km 28’503, Scottburgh, Afrique du Sud.
Voici plus d’une semaine que je suis de retour en Afrique du Sud et trois jours déjà que je me trouve sur les bords de l’océan indien, au sud de Durban. Plus précisemment c’est dans le village de Scottburgh que j’ai été invité a passé le week-end de Pâques.
Derniers jours au Swaziland
Me voici de retour en Afrique du Sud après 5 jours au Royaume minuscule -mais Royaume quand même- du Swaziland.
5 jours inoubliable et bienvenu pour changer de cette Afrique du Sud belle et accueillante mais dont je n’arrive pas toujours à m’y retrouver culturellement parlant.
Enchaînant grosse chaleur et pluie, voire fraîcheur, mon système himunitaire a rudement été mis à contribution depuis mon départ de Lydenburg.
Exténué par les ascensions des cols de Saddleback et Bulembu ,c’est les jambes dans le dur que je me suis faufilé à travers les pistes humides afin de rejoindre, très gentiment, l’est du pays, plus plat, dès mon entrée au Swaziland.
Là encore une après-midi de soleil pour déjà… me retrouver sous la pluie.
Pluie, pluie, pluie…
Au final une nuit passée dans une station de police.
Puis j’entame alors la courte traversée du parc de Hlane où finalement je passerai la journée puis la nuit.
Journée de repos bienvenue pour laver 5 jours de mauvais temps et finalement, profiter de la beauté du lieu et, bien sûr, des Rhinocéros, éléphants, lions et autres gnous, zèbres, phacochère et j’en passe.
Le genre d’endroit magnifique qui me paraissait hors de prix mais qui, loin de là, m’aura fait découvrir une Afrique un peu carte postale mais pour le coup sublime. Sans pour autant oublier le dramatique de la situation, 90% des rhinocéros ont été tués, exterminés, en quelques années.
Et finalement maa dernière journée complète au Swaziland fut un vaste coup de soleil puis de monstrueux orages la nuit pour mieux me faire apprécier l’accueil des locaux et la chambre qu’on m’aura prêté pour la nuit…et surtout les pistes au matin.
Mais c’est bien sur le goudron que je retrouve l’Afrique du Sud après ce petit break que j’aurai bien voulu faire durer plus longtemps. Malheureusement c’est confirmé, le temps passé au Swaziland court sur mon visa sud africain qui file à toute vitesse. Plus vite que moi.
Ciel nuageux. Ambiance humide et lourde par plus de 30ºC… c’est en mode transpiration que je me dirige sur l’océan indien…
De retour en Afrique du Sud
Le retour en Afrique du Sud , bien que parfois panoramiques, ne s’est pas fait si facile que cela.
En me dirigeant sur Durban c’est une circulation en constante augmentation à laquelle j’ai droit. Les après-midi caniculaire ne font que précédé des nuits pluvieuses ou des matinées nuageuse. L’humidité est importante et la fatigue se fait ressentir. Cependant si je me dirige sur Scottburgh, une cinquantaine de kilomètres au sud de Durba, ce n’est pas pour rien puisque je suis invité par Nico qui m’avait déjà invité précedemment à Lichtenburg peu après mon entrée en Afrique du Sud.
Mais avant cela, je suis encore invité chez Amanda, une amie de Nico qui tient une Guesthouse avec son époux dans la ville de Empangeni. Dans les faits c’est bien d’une Guesthous de luxe qu’il s’agit. C’est le moins que je puisse dire. Et atant le dire, je n’avais jamais dormi dans une chambre comme celle-ci et pribablement que son prix de location est supérieur à mon budget hebdomadaire. En tout cas ce fut une réelle chance que de me faire inviter car vacance de Pâques oblige la région est pour le moins hors de prix et il n’est pas toujours aisé de trouver un lieu pour planter sa tente à l’abri des regards.
Si jamais vous visitez la région et recherchez une place de grand equalité pour vous arrêtez une ou plusieurs nuits. recevoirs des conseils sur les activités disponibles dans la région, faites donc un tour sur le site internet de l’auberge d’Amanda.
Mais le lendemain c’est une faible fièvre et des douleurs musculaires qui m’atteignent et qui obligeront Nico à venir me chercher en voiture pour terminer les 70 derniers kilomètres.
C’est donc malade que j’atteind enfin l’océan indien et autant dire qu’être accueilli à ce moment est une réelle chance car la région vit ses hauts moments touristiques en ce week-end et trouver un lieu pour me reposer dans mon budget n’était pas gagné d’avance.
Mais plus que le budget c’est aussi beaucoup de plaisir que j’ai a retrouvé Nico et son enthousiasme inégalable, sa Foi positive, ainsi que son épouse et ses deux filles accompagnée d’une amie pour passer un peu de temps en bonne compagnie.
Refaire le monde et découvrir la spécialité sud-africaine: le Braai. Autrement dit le Barbecue. Oui ici les végétaliens ont encore quelques soucis à se faire et je découvre encore une fois toute l’importance de la viande dans l’alimentation sud-africaine.
Enfin refaire le monde, la religion, la croyance, les femmes et surtout beaucoup d’humour…
Et enfin, une fois mon sérieux mal de tête disparu, profiter de l’océan.
Et déjà, bientôt, enfin ou à nouveau, reprendre la route. L’autre soir la Lune était pleine encore plus que l’a été mon repos. Maintenant c’est face au Lesotho que me je lance… prêt pour grimper. Pour atteindre la frontière par le Col du Sani à plus de 2’800 mètres d’altitude, c’est donc près de 3’000 mètres qu’il va me falloir grimper. Ca promet, la météo annonçait de la neige sur les somets du Lesotho…
Et à la manière d’une carte postale poser un dernier regard sur Scottburgh et ses plages..
A marrée haute ce matin.
Olivier Rochat
C’est un plaisir toujours renouvelé que de venir sur ton blog pour suivre ton aventure…merci encore et bon vent.