Tanzanie, 15’000 et un retour en plaine!

Km 15’011, Runzere,Tanzanie.

Retour en plaine

Me voici maintenant en Tanzanie, toujours accompagné de Stephan. Le Rwanda et ses 1000 collines nous tourne maintenant le dos, place donc au grande étendues, au Kilimandjaro, à l’océan indien et surtout: un peu plus de plat. En Tanzanie c’est un grand pays que je m’apprête à découvrir. Pourtant avec une superficie de près de deux fois la France, la Tanzanie ne compte « que » 49 millions d’habitants, ce qui reste peu pour un pays d’une telle taille. C’est donc à travers les vastes étendues tanzanienne que je continue mon voyage.

 

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En Tanzanie c’est un grand pays que je m’apprête à découvrir.

Difficile mais belle entrée en Tanzanie

Au matin du 6 mai 2015, après 756 km et près de 13 jours au Rwanda, j’arrive à la frontière tanzanienne, toute proche des chutes de Rusumo. Me voici donc de retour en pays Swahili, mais également de retour en plaine, laissant les difficiles montagnes du Rwanda derrière moi. Ayant choisi de revenir sur l’est et Dar Es Salaam, la plus grande ville du pays (la capitale étant Dodoma mais moins importante), afin d’y obtenir mon visa pour le Malawi, je m’apprête à débuter une longue traversée. En effet c’est plus de 1000 km qui me sépare de Dar es Salaam.

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Au matin du 6 mai 2015, après 756 km et près de 13 jours au Rwanda, j’arrive à la frontière tanzanienne, toute proche des chutes de Rusumo.

 

Après le difficile Rwanda nous nous attendions, Stephan et moi, à beaucoup de plat. Cependant dès l’entrée nous commençons par 3 km très pentu avant de redescendre sur plusieurs km et de regrimper un nouveau petit col. Ce sera comme cela toute l’après-midi jusqu’au soir où nous dormons dans le petit village de Muzani pour assister à la cinglante défaite du Bayern Munich face au FC Barcelone (3 à 0 au Camp Nou, Barcelone). Tous supporters du FC Barcelone ce soir là, l’ambiance fût belle dans le Bar principal de Muzani. Entre chants et cris, seule Stephan, venu d’Allemagne je le rappelle, avait du mal à participer à la « fête ».

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Dès l’entrée en Tanzanie nous commençons par 3 km très pentu avant de redescendre sur plusieurs km et de regrimper un nouveau petit col.

Cependant les paysages que nous découvrons les premiers jours sont très beau et sauvage même si nous n’apercevons presque pas d’animaux sauvage hormis quelques rappasses et un superbe caméléon.

Tout petit, frêle et si léger, effrayé devant ma caméra, ce fut un plaisir de l’observer se dandiner de… brin d’herbe en brin d’herbe…

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Tout petit, frêle et si léger, effrayé devant ma caméra, ce fut un plaisir de l’observer se dandiner de… brin d’herbe en brin d’herbe…

 

Bon marché « bon sourire », bienvenue en Tanzanie!

De longs espaces séparent dorénavant les villages et durant les 4 premiers jours nous ne traversons que quelques petits villages dont seul les plus grands semblent être munis d’électricité. Cependant kilomètres après kilomètres le « terrain » s’aplatit et pédaler devient plus facile. Malgré la pauvreté nous découvrons également le sourire tanzanien, presque infini. A chaque fois que nous nous arrêtons dans un villages nous sommes accueillis par des rires et des sourires et un Karibu de bienvenue (« Karibu » signifie bienvenu en Swahili). Cela dit les prix varient beaucoup d’un village à l’autre et nous ne savons jamais vraiment à quoi nous attendre bien que le tout reste très bon marché et moins cher que le Rwanda.

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Cependant kilomètres après kilomètres le « terrain » s’aplatit et pédaler devient plus facile.

Le long de la route nous croisons fréquemment de jeune écoliers et c’est avec surprise que je constate qu’ils sont beaucoup plus timide que tout ceux que j’avais vu jusqu’alors. Bon nombre d’entre eux s’écartent en nous voyant et il m’est même arrivé de voir les plus jeunes s’enfuir en me voyant. Cela dit ce n’est pas toujours le cas et je reste un « Mzungu » (« homme blanc » ou « étranger » en Swahili). Il arrive également que l’on m’appelle Teacher (professeur).  Mais la bonne ambiance en Tanzanie, chez les plus jeunes comme les plus âgé, demeure omniprésente.

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la bonne ambiance en Tanzanie, chez les plus jeunes comme les plus âgé, demeure omniprésente.

 

15’000 en direction du Kilimandjaro

Depuis le 15 septembre 2014, mon compteur tourne. Chaque jour je sors ma carte et tire un trait de plus au Stabilo. Petit à petit je continue ma route toujours plus loin, toujours plus au sud. Et malgré les détours, malgré les zig-zag, ma solitude, mes hauts et mes bas, Cap Town n’est plus si loin. le trait du Stabilo est bien long.

Si je décidais de traverser l’Afrique en ligne droite j’atteindrai Cap Town dans quelques semaines seulement, cela dit d’après mon itinéraire choisi il me reste quelque 10’000 km à pédaler et 7 pays à découvrir, voir plus. Le voyage est encore long, beau, difficile et varié. Des millions de choses peuvent arriver. Le 7 mai, vent de face, un jour lent et compliqué, le compteur a tourné, une fois de plus. Et cette fois pour indiquer: 15’000! 15’000 km, un nouveau pallier, en direction du Kilimandjaro et bientôt seul à nouveau. En effet c’est en direction du Kilimandjaro que je continue ma route alors que Stephan, descendant directement sur le Malawi (les allemands n’ont pas besoin de visa au préalable pour entrer au Malawi, contrairement aux suisses), continuera sa route à travers le centre du pays et non pas à l’est et au nord comme moi.

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C’est donc à travers les plaines tanzanienne que nous profitons  de nos derniers jours ensemble sur la route, le soleil est de retour, le vent de face également. En route pour le Kilimandjaro.

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Olivier Rochat

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