En direction du Mozambique

19’400, Lilongwe, Malawi.

Soufflant le haut et le bas, le chaud plus que le froid, l’Afrique est ce qu’elle est. Au fond je l’aime bien, surtout en poésie mais pas seulement. Enfin j’apprends à la supporter. Mais parfois l’Afrique est un gag. Un gag rigolo…

Un gag à la mozambicaine…

 

 

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Dans la capitale du Malawi, Lilongwe

Aujourd’hui (10 août 2015) je suis arrivé, enfin, à Lilongwe, la capitale du Malawi. Une ville paisible où vivent près d’un million habitant. Une de ces villes d’Afrique qui ont vu leur population se démultiplier, parfois par 10 en moins de 50 ans. Pourtant à première vue Lilongwe n’en reste pas moins une ville paisible, sûr, pas inoubliablement jolie et sans histoire du à son statut de ville capitale. Mais une ville également très verte et parfois surnommé « Darkcity » (la cité sombre) à cause de son manque d’éclairage durant  la nuit, renforcé par le fait que c’est une ville construire  comme tout plein de village relié par des routes claires et souvent quelques parcelles de forêt ou ce qui y ressemble. Une ville qui n’a jamais eu d’importance à travers l’histoire jusqu’au jour où on l’a déclara capitale du Malawi dans les années 70 (remplacant ainsi la plus charismatique Zomba). Bref… je suis arrivé à Lilongwe. Entre le chaud et le froid, disais-je.

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Lilongwe: une ville construire comme tout plein de village relié par des routes claires et souvent quelques parcelles de forêt ou ce qui y ressemble.

 

Oui le chaud car j’ai retrouvé la forme sur la byciclette notamment à travers la belle réserve de Nkhotakota et dans les plaines non asphaltée de Ntchisi. Une région qui fut moins ennuyante que ce que l’on m’avais prédis, mais certes moins belle que le nord.

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à travers la belle réserve de Nkhotakota

Et oui le froid car Les maux sont revenus depuis quelque jour. Ainsi je suis retourné à l’hôpital les résultats ont été les mêmes: négatif à la malaria. Pas de sang dans les urines donc ce n’est pas la bilharziose (quoique) quand à la typhoïde ils n’avaient pas les moyens de contrôler. De plus ce matin tout avait disparu, plus de douleurs, plus de fièvre… bref je suis à Lilongwe on trouvera bien.

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négatif à la malaria.

Ah oui ce matin mon porte bagage à lâché! la bonne surprise du jour… Bon je vais pas m’ennuyer à Lilongwe entre les visites médicales de moi puis de Cargo.

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ce matin mon porte bagage à lâché!

Et puis c’est sans compter sur… l’obtention du visa pour le Mozambique!

Alors là on m’avait prédis la totale:réservation d’hôtel obligatoire, prouver qu’on a un compte bancaire suffisamment garni pour traverser le pays, carnet de vaccination, photos etc…

Je m’étais donc préparé. J’avais tout classé mis de l’ordre etc… Avant de me voir refouler parce que j’étais… en short!!!

Bon c’est con je m’étais acheté des tout nouveaux short blanc avec de belles poches.

Bref… pour le visa du Mozmabique on repassera demain (avec des pantalons de préférences). Pour le reste ma fois on verra bien…

En direction du Mozambique

C’est bien avec mes pantalons que le visa mozambicains m’a été octroyé, hier. Au final tout ce sera bien passé, comme d’habitude. Oui comme d’habitude ce qui ne devrait pas être problème le deviens et ce qui devais l’être ne l’est pas. L’Afrique et ses mystères… Et oui après m’être vu refusé l’entrée de l’ambassade du Mozambique car portant un short j’ai du revenir en pantalon. J’ai donc laissé mon beau et tout nouveau short neuf à la maison, remplacé par ce vieux pantalons noirs que je traîne sur la route depuis près d’un an. Avec lui j’ai une allure de yougoslave m’a t’on dit! Je ne sais pas si c’est un compliment (perso j’adore les Balkans qui me manque) mais je le prend comme tel. De toute façon mon visa a reçu son autocollant je peux donc continuer, sereinement, mon aventure dès demain, vers le sud. En short cette fois.

Un bref retour au lac Malawi (monkey bay) puis le plateau de Zomba et le massif de Mulanje, plus haute montagne du Malawi (Sapitwa peak 3’002 mètres), les prochains jours ont toutes les chances d’êtres montagneux. Ce sera parfait pour terminer l’hiver australe et être prêt pour le long rush en direction de la Namibie avec le retour des grosses chaleurs.

Avec le visa mozambicain en main, un visa valable 2 mois pour 14’324 kwacha du Malawi (environ 30 US Dollars) j’ai l’espoir d’atteindre le Zambèze et de là remonter sur les chutes Victoria à travers le Zimbabwe et, peut-être, la Zambie. Le programme de cette fin d’étape (étape 4: Dar es Salaam-Livingtone) promet d’être chargé mais avant de me charger de km je profite encore un jour de la tranquille Lilongwe, capitale du Malawi.

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remettre Cargo à neuf

Chez Robert, volontaire allemand passant une année au Malawi, je profite de bien me reposer, remettre Cargo à neuf (si l’on peut dire),  bien manger (surtout bien manger) et flâner sur les marché de Lilongwe où pour la première fois depuis les alentours de Dar es Salaam, je trouve enfin autre chose que des bananes, des tomates et des papayes pas mûrs.

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flâner sur les marché de Lilongwe

Ananas, pastèque, pomme, papaye (mûrs), carottes (25 cm en moyenne), mangue, fraises…L’hiver, bien qu’ensoleillé et au-delà des 20°C chaque journée, n’est pas si facile que ça au Malawi ou pas grand chose ne pousse dans ce pays ou presque tout est importé.
Rassasié, je continue ainsi en direction du sud du Malawi et le Mozambique.

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Rassasié, je continue ainsi en direction du sud du Malawi et le Mozambique.

Olivier Rochat

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