Archives pour la catégorie Etape N°3 : Addis Abeba – Dar Es Salaam

Le voyage est découpé en plusieurs étapes. Retrouvez ici tous les articles de la troisième étape : Addis Abeba – Dar Es Salaam

A dieu Kenya

Km 12’849, Kitale, Kenya.

Il y a trois jours une terrible attaque terroriste à eu lieu dans la petite ville de Garissa, à l’est du Kenya. 4 shebabs somaliens ont attaqué l’université  de Garissa, tuant aux passages 142 étudiants, 3 policiers et 3 militaires. Je me trouvais alors dans la ville d’Eldoret, à l’ouest du pays. Je venais de rejoindre la ville lorsque la nouvelle est tombée. Je fêtais également mon 200ème jour sur la route, et venais de récupérer mon appareil photo, enfin réparé…puis les images sont apparues. Le ciel s’est assombrit.

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Les images sont apparues

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La « plus belle route » d’Afrique

Km 12’780, Eldoret, Kenya.

C’est en quittant le Lac Turkana que j’ai découvert ce que j’ai appelé: la plus belle route d’Afrique. En effet malgré son statut de « route principale » j’ai pédalé durant 220 km sur une asphalte détruite  qui s’est mélangée aux cailloux, aux sables et parfois à la boue… En quittant Kalakol j’étais content de retrouver l’asphalte… Il n’en est rien. C’est donc depuis cette route monstrueusement merdique que j’ai découvert le Nord du Kenya. De beaux paysages, par moments monotones mais qui devinrent plus beau lorsque je me remis à grimper sur les hauts plateaux puis carrément industriels  en arrivant aux portes de Kitale puis enfin d’Eldoret, où je me trouve actuellement. Mais si j’ai découvert une route de merde (j’ai pas trouvé d’autre termes désolé) j’ai également découvert l’esprit kényan. Un esprit magnifique qui m’a plu (je pourrais dire agréable, calme, respesctueux et pleins d’autre encore). Ainsi le long de cette route j’ai dormi chaque soir chez l’habitant…

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La plus belle route d’Afrique

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Kenya Turkana

Km 12’313, Kalakol, Kenya.

Le 25 mars 2015 sur le coup des 13h30 (heure locale : GMT +3) j’ai franchi la petite douane kényane de Todanyang. C’est donc dans un sableux No Man’s Land que j’ai débuté mon aventure kényane afin de tourner le dos à cette aventure éthiopienne riche de 2’233 km pédalé durant 34 jours entre Metema et Omorate. Le long du sauvage Lac Turkana j’ai donc entamé une nouvelle aventure : le Kenya. Par les pistes !

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j’ai donc entamé une nouvelle aventure : le Kenya.

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Omo Valley

Km 12’145, Omorate, Ethiopie.

Le début d’un nouveau voyage? La fin de l’Ethiopie! Le début de nouvelles émotions? Et certainement la fin de certaine « éthiopienne sensations » : Celle du gamin de rien, de la mendicité permanente, des cols à n’en plus finir (j’ai grimpé 24 cols en Ethiopie), du Fanrenji aussi…Me voici maintenant (21 mars 2015) à quelques centaines de kilomètres du Kenya. Enfin!!! c’est qu’après près de 5 semaines et plus de 2000 kilomètres en Ethiopie j’ai besoin de changer d’air! Le Kenya s’ouvre à moi, ou presque… Et l’Ethiopie, comme Aswan le fût pour l’Egypte ou la Savane pour le Soudan, a garder le plus beau pour la fin: la Vallée de l’Omo!

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A travers la vallée de l’Omo!

WELCOME TO OMO VALLEY!

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La course au Kenya et 6 mois sur la route, déjà!

Km 11’780, Arba Minch, Ethiopie.

Température à hauts degrés, paysages à s’émerveiller, comportement à oublier… bienvenue dans l’Omo Valley. La course au kenya a débuté. Avec un seul but: accélérer…

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Petit village typique du sud de l’Ethiopie.

J’aime bien jouer avec mes mots mais si parfois c’est pesant que pourrais-je faire d’autre? Ici, au sud de l’Éthiopie, le nord et ses hauts plateaux viennent à me manquer. Au moins là-bas, au Nord, j’étais le « Farenji « . Au moins là-bas derrière le « money » lancé par les gamins il y avait un partage. Un tant sois peu de dialogue, un sourire derrière une photo, un rire derrière un gentil mot. Au moins là-bas, au Nord, j’étais quelque chose. Car si au centre de l’Ethiopie, à Addis Abeba, à Weldiya ou au Tarmaber ça allait mieux, ici au Sud, je ne suis rien. Même pas un « farenji ». Dans le meilleur des cas je suis « China ». L’étranger chinois. Oui dans le meilleur des cas c’est ainsi que l’on m’appelle: China! Mais la plupart du temps je ne suis rien. Ou alors une cible. Une cible sur qui cracher, un vélo sur lequel s’accrocher, un homme sur lequel crier « money money money »…

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