Km 46’455, Bondoukou, Côte’d’Ivoire.
Il n’est qu’un instant
 Flocon de décembre
 Parfum de printemps
 Ou merveille de septembre
Il ne dure pas
 Et n’est que souvenir
 Émotion qui n’est plus là
 Émotion pour s’enfuir
Moi tu sais je le cherche
 Cet instant fuyant
 Je lui cours après
 Ce moment présent
Aujourd’hui Côte-d’Ivoire
 Et pi hier Burkina
 Il est infini comme l’espoir
 Et demain Libéria
Il est photo pour faire genre
 « Regarde je suis toujours là »
 Mais je me dois de la prendre
 Quand lui est bien là
Car lorsqu’il arrive il crie tout haut
 Regarde-moi
 C’est moi le plus beau
 Prend
 -moi
Prend-moi
Alors moi je le prend clic clac
 Et puis je m’en vais
 Mais comme une porte qui claque
 Il s’est déjà consummé
Mon instant merveille
 Au claire des Lunes
 Ou au lever des Soleils
 Mon instant plume
Lui l’animal des Terre
 La girafe des plaines
 Mon instant éphémère
 Mon oiseau qui se traîne
Lui mon dauphin des mers
 Des Méditerranée
 Mon instant éphémère
 Mon instant des espéré
Lui à peine arrivé
 A peine aperçu
 Est déjà consumé
 Il est déjà perdu
Et sous un nouveau couché
 De Soleil ou de Lune
 Mon instant Liberté
 S’en est allé sous la Dune
Mettre des mots sur les couleurs
 Et des plumes sur les reptiles
 Parce-que tu sais les fleurs
 Poussent aussi au centre des villes
Et déjà il disparaît
 N’en reste qu’un souvenir
 Et puis un bout de mon trait
 Et une photo, accompagnée du verbe écrire
Et déjà il est mort
 Mais de sa vie qui n’a duré
 Il nous reste encore
 Et pour toujours, un parfum d’éternité
Celui d’un lever, d’un coucher 
De Soleil ou de Lune
 D’un instant Liberté
 Et quelques lettres de ma plume
Olivier Rochat






