Des chiffres et des lettres (1000 jours de route)

KV 44’154, Sebba, Burkina Faso.

Le jour 1000!

Le 10 juin 2017 a été mon 1’000ème jour de route.

Voici donc 1000 jours que j’ai quitté mon confort lausannois et, le hasard s’étant mêlé à l’histoire, le 10 juin 2017 a aussi marqué le 5ème anniversaire de Bike for Africa !

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En effet c’est le 10 juin 2012 en gare d’Aigle que Bike for Africa était lancé. J’y pédalais, en direction du col des Mosses, le tout premier km de l’histoire de Bike for Africa. Après quelques 77’667 km de routes me voici là, dans un coin isolé du nord-est du Burkina Faso où l’on mesure 43 degré à l’ombre. Rien de bien exceptionnel par ici. Suffisant selon moi pour passer mes après-midi à l’ombre des routes sur lesquels le sable est brûlant et l’atmosphère pesante. En quelques jours je suis passé de la forêt tropicale togolaise au Sahel burkinabé où je découvre depuis quelques jours cette région fantastique humainement, culturellement et plus encore. Ici vit une partie du peuple Peul qui colore l’atmosphère et apporte à mon voyage un air de National Géographique. Quelque chose d’assez fort.

Pour l’instant je vous laisse mais avant cela je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont aidé notamment lors de mes récents ennuis matériels, les parrains de Bike for Africa qui nous ont permis d’aider à la construction de deux centres de la petite enfance au Togo, mais aussi les membres qui permettent le bon fonctionnement de l’association ainsi que les 4 gars que je ne vais nommer qui sont toujours là pour assurer tout le travail administratif de nos projets.

Un retard à été pris concernant l’envoi de mes « écrits de la route » aux parrains et je tiens à m’en excuser. Nous sommes tous bénévoles et la gestion de l’association vient s’ajouter à des emplois du temps bien chargé pour certains aussi je vous remercie déjà de votre compréhension. Tout ça pour vous dire que l’association continue normalement et que notre dernier projet, soit une aide à la rénovation/construction de l’école maternelle de Matandani au sud du Malawi, va bientôt prendre forme et les parrains en seront bientôt informé plus en détail.

N’hésitez pas si vous avez des questions

Merci encore à vous tous qui me suivez et je vous dit déjà à bientôt par l’image et les mots. Comme La 6ème année de Bike for Africa est en route et dès demain viendra le jour J+1001.

 Mon itinéraire

Voici mon itinéraire durant mes 1000 premiers jours de voyage de Lausanne (Suisse) à Sebba (Burkina Faso).

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Les lignes vertes sont ce que j’ai pédalé Et comptabilisé, les rouges lorsque j’ai du/voulu emprunter un autre moyen de transport terrestre (bus, train, escort policière…) pour différentes raisons, les noires l’avion et les bleues le bateau.

Ces 1000 jours de routes me laissent quelques chiffres sagement noté jour après jour. Des chiffres inutiles, certes, mais qui m’amusent, certainement.

 

Les voici :

1000 jours de routes c’est bien mais sur ces 1000 jours combien y’en a til eu de repos? 495!!! Oui c’est presque la moitié ! Ah ben ça…

Mais aussi 367 nuits en tente, soit plus du tier, 368 directement chez l’habitant, 20 dans des églises ou écoles et quand même 30 dans des postes de polices, militaire ou postes frontière. Corrompu la police africaine ? Pas toujours visiblement !

Il y a eu aussi 146 journée à plus de 100 km pédalé, dont une à plus de 200 (203) et le tout me mène à 44’154 km pour 2’723 heures et des poussières sur la selle. Et oui !

J’ai pas compté les crevaisons mais je suis à quelques 10’000 km de pistes pour tous les goûts. Comptez aussi 33 pays dont 24 en Afrique, soit une moyenne d’un mois par pays et presque 6 semaines dans les pays africain. Et encore 75… tampons d’entrée ou sortie rien que sur le continent africain (24 pays X 2 + 14 pays entrée multiples X 2 -1 car je suis pas encore sorti du Burkina Faso), ajoutez-y 24 pages de passeports utilisée uniquement pour les visas (autocollants) et 2 autres pour des prolongations de visas…soit 44 pages en tout et bien plus de 100 tampons (le passeport est tamponné à l’entrée, à la sortie, lors de l’obtention du visa et des prolongation lorsqu’il y en a -qui sont eux-mêmes souvent des tampons-. Ca fait beaucoup de paperasses et plus de 1800 US Dollars de frais de visas en tout!

Et puis une altitude maximale de 3552 mètres en Éthiopie et un 44 degré a l’ombre au nord du Togo (juin 2017) pour un -6 degré celsius à l’aube en Namibie (Windhoek, juillet 2016) pour les température. Bien loin des extrêmes.

Ma plus grande ville fût le Caire en Égypte (est.a plus de 20 mio. D’habitants) et ma plus grande distance entre deux points d’eau de 283 km au Kalahari (Botswana).

C’est en Namibie que j’ai passé le plus de temps (143 jours) et pédalé le plus de kms (4’595), le visa du Nigeria fût le plus cher (200 euros obtenu à Yaoundé -à Brazzaville il était à plus de 260 euros et même pas 50 à Bamako…) et au contraire les entrée en Namibie, Afrique du sud, Botswana, Swaziland et Lesotho ont été gratuite pour une durée d’un à 3 mois.

J’ai été forcé de m’arrêter à cause de maladie à 4 reprises soit: 1 gastro en Égypte, 1 début d’infection entraînant fièvre au Malawi, de grosses douleurs musculaire puis a la tête en Afrique du sud et 1 crise de malaria couplée à une fièvre typhoïde au Cameroun. Les autres diahrees, rhums, toux etc…n’ont jamais été très fort mais parfois fréquent suites aux changements de température où à la poussière.

On m’a volé 1 fois (téléphone portable) et offert bien plus tout au long de ma route.

Petite pensée encore pour tout ceux qui m’ont aidé, accueilli, nourri, retapé etc… Merci du fond du cœur!

Et que l’aventure continue!

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Olivier Rochat

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