Km 1833, Romania!!!!!

Il était 16h32 lorsque j’ai sorti l’appareil photo de ma poche… et puis 17h32 lorsque j’ai pris cette photo. Parce qu’ici on change d’heure! Mais après 3 semaines de voyage, l’heure tu sais je n’y prête guerre attention…

Adieu Princess à moi la Roumanie! Adieu ivresse c’est la Transylvanie!

Adieu Princess à moi la Roumanie!
Adieu ivresse c’est la Transylvanie!
Je t’avais dit: Bosnie! Me voici en Roumanie.

3 semaines déjà que je suis parti et il y a peu, du haut de mon plus beau je te disais: la botte est à mes pieds! L’Italie est loin maintenant et mon horizon c’est un champs de bosse, des panneaux rouillé et beaucoup de pauvreté mais de là jte dis: l’Europe est à mes pieds!

Le rêve peut commencer

Oui le rêve peut commencer et si je suis là et pas en Bosnie comme je prévoyais, c’est Cargo qui l’a décidé. Cargo c’est mon vélo et crois moi je suis pas barjo, c’est juste de la poésie. J’ai décidé tout seul, mais la Roumanie me faisais rêver parce que là bas il y a les Alpes. Les Alpes de Transylvanie… j’ai fini par les oublier, car la neige était sensée me devancer. Mais Plus rapide que moi même, bien que plus lent qu’avant, me voici presque en Transylvanie. Et la neige n’est pas encore tombée. Il fera froid, mais s’il fait beau elles seront à nous Cargo, les Alpes de Transylvanie!
Tu sais Princess je fais partie de ces hommes qui rêvent seul, mais je fais aussi partie de ces hommes qui aiment à deux. Ne l’oublie pas. Je t’ai tout donné même une partie de cela et toi tu m’as tout rendu, mais la vie ne nous veut pas pour l’instant et même si le temps passe vite, il sera toujours temps. Et puis tant de chose à raconter…

C’est donc la Roumanie que je m apprête à traverser, ou plutôt à découvrir

C’est donc la Roumanie que je m apprête à traverser, ou plutôt à découvrir. Cargo m’invite à grimper au sommet des Alpes de Transylvanie et bien que cela m’était impossible, car ma tête croit en l’impossible, mais mes jambes n’y ont jamais cru et mon coeur n’y à jamais prêté attention, à l’impossible. Mais crois moi je ne suis pas barjo c’est juste de la poésie. De la poésie parce qu’il en faut et parce que c’est ça, la liberté! La liberté du choix des mots malgré la violence de nos maux dans un monde qui n’a de place pour la liberté, si ce n’est celle de moutons… mais crois moi je ne suis pas barjo la lune je n’y goûterai pas je le sais ça, cet impossible là je ne le vaincrai pas. Mais me voici en Roumanie et cet impossible là il ne l’est pas. Et ça, ce n’est pas de la poésie!

Olivier Rochat